. Le Monde moderne. blanches, g:laciales de lhiver. Dernièremeiit, pour ces malheureuxdes premiers jiostes, pour tous ceux quiaccompagnèrent les officiers en petitescolonnes volantes, ces postes dexpé-rience pour la recherche de nouveauxpoints optiques, et aidèrent à compléterle réseau, pour ces ouvriers des heuresde tâtonnement, dépreuves, on parlade médaille coloniale. On trouvait quilsavaient subi là les fatigues de vraiescampagnes. Mais dautres voix très ofli-cielles de gens nayant jamais dépasséles Hauts-Plateaux, mis le pied enAlgérie peut-être, sélevèrent là contre,ignorant langoisse de
. Le Monde moderne. blanches, g:laciales de lhiver. Dernièremeiit, pour ces malheureuxdes premiers jiostes, pour tous ceux quiaccompagnèrent les officiers en petitescolonnes volantes, ces postes dexpé-rience pour la recherche de nouveauxpoints optiques, et aidèrent à compléterle réseau, pour ces ouvriers des heuresde tâtonnement, dépreuves, on parlade médaille coloniale. On trouvait quilsavaient subi là les fatigues de vraiescampagnes. Mais dautres voix très ofli-cielles de gens nayant jamais dépasséles Hauts-Plateaux, mis le pied enAlgérie peut-être, sélevèrent là contre,ignorant langoisse de ces heures dontbeaucoup se ressentirent toute leur vrai au pied de la lettre. Il ny apas eu campagne puisquaucun coup defusil na été tiré. ^■rainlent ?... Cela fut si dur ipie celacelte cont[uèle le^ite du désert pat- latélégraphie opli(pie? — Demande/.-leà ceux qui sont rexenus du pays desdunes mouvantes, à ceux de la ligneDebila-Xégrine, à ceux de la ligne 15ir-. K - L A K n A II bou-Chama-Tamerna, à ceux cpii pas-sèrent les nuits sur le grand Ki-g-lellisà la recherche du point de ù un poste de construction ré, se dresse maintenant. Or quimporte! Cest à mes compa-gnons de route avec lesquels jai menéces durs combats, traversé ces heurescruelles, que je madresse pour pour eux que jécris. Lhomme aime à se ressouvenir dessouffrances passées, à revivre les grandesdouleurs qui lont trouvé plus .grandencore, inébranlable, fidèle à la con-signe donnée — el dont il ne sest pasprévalu davantage pour cela. Et voicique deux vers chantent en ma pensée,deux vers pris à ce poème vibrant dela Légion étrangère, i[uuu de ses chefs,un poète, écrivit de retour en Franceavec cette simple dédicace : « A meshommes qui sont morts. » Ils heurtent à mon cœur fidèle, pen-dant quen moi se dresse quelque \isionde là-bas : Humble renoncement, pure clievalerie,dit lun. Anonymes hé
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