. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 244 O. LIGNIER Cependant, la nature de sa différenciation semble bien la rattacher aux formations ligneuses. Non seulement, en effet, beaucoup de ses parois transversales — sinon toutes — sont couvertes de ponctuations aréolées (gc, fig. 8 et tig. 12), ser- rées à la façon de celles des gros vaisseaux ligneux, quoique avec aréoles plus grandes, plus irrégulières et à pore plus large, mais encore de telles or- nementations se rencontrent également sur ses parois longi- tudinales, quoique, il est vrai, plus irrégulières encore, moins serrées, et pass


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 244 O. LIGNIER Cependant, la nature de sa différenciation semble bien la rattacher aux formations ligneuses. Non seulement, en effet, beaucoup de ses parois transversales — sinon toutes — sont couvertes de ponctuations aréolées (gc, fig. 8 et tig. 12), ser- rées à la façon de celles des gros vaisseaux ligneux, quoique avec aréoles plus grandes, plus irrégulières et à pore plus large, mais encore de telles or- nementations se rencontrent également sur ses parois longi- tudinales, quoique, il est vrai, plus irrégulières encore, moins serrées, et passant parfois à l'organisation réticulée (tig. H). Une telle différenciation s'y rencontre jusque dans le plan médian du faisceau, der- rière la région libérienne (tig. 12) (1). Il semble que, parfois, la gaine puisse manquer entre le faisceau et le cordon hypodermique antérieur (tig. 1, faisceau de gauche ; tig. 8 et 9). Mais d'autres fois elle y est nettement continue (tig. 1, faisceau de droite; fig. 10). J'ai dit que sa différenciation, là où elle comprend plusieurs assises, commençait vers l'extérieur. De là elle gagnait lente- ment vers l'intérieur. Il en résulte que, parfois, en ces points, il est très difficile de reconnaître la limite interne de la gaine, la partie non encore sclérifiée se confondant, en section trans- versale, avec le tissu parenchymateux du faisceau proprement 1 dit. La partie de la gaine qui sépare le liber du cordon hypoder- j mique postérieur est souvent fortement écrasée par compression latérale, au moins dans les faisceaux qui avoisinent le plan | d'aplatissement horizontal du bourgeon (fig. 8, 9, 10). Il semble ; (1) Celte gaine du C. lingulatus est très nettement différente de celle que Stopes a décrite et figurée chez le C. principalis (On the leaf-structure ofCor- I daites, New Phytol., vol. II, 1903) et sur laquelle les aréoles ressemblent ! beaucoup plus à celles des gros vaisseaux


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