Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . Fig. 5G. — Diana, jument de Tarbes, 11 ans, taille lm,50, grise-truilée. Daprès la photographie faite spécialement pour louvrage, au Jardin dAcclimatation de Paris, par J. Delton ( Photographie hippique ). trophes de lEspagne. Dans les parties centrales et orientalesdes Pyrénées prédomina le nouveau sang oriental ; dans lesparties occidentales, dans les Basses-Pyrénées, au contraire,lancien type indigène restait prépondérant. Avec le temps, il se forma dans les Hautes-Pyrénées, où lé- LES CHEVAUX DE SELLE ET DE TRAIT LÉGER


Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . Fig. 5G. — Diana, jument de Tarbes, 11 ans, taille lm,50, grise-truilée. Daprès la photographie faite spécialement pour louvrage, au Jardin dAcclimatation de Paris, par J. Delton ( Photographie hippique ). trophes de lEspagne. Dans les parties centrales et orientalesdes Pyrénées prédomina le nouveau sang oriental ; dans lesparties occidentales, dans les Basses-Pyrénées, au contraire,lancien type indigène restait prépondérant. Avec le temps, il se forma dans les Hautes-Pyrénées, où lé- LES CHEVAUX DE SELLE ET DE TRAIT LÉGER. 197 levage des chevaux fut toujours eu honneur, une race dutype franchement oriental, connue sous le nom de race na-varrine, car lancienne Navarre en était le Fi„ 57 __ cheval de Tarbes (hongre); 4 ans, taille l-,52, bai. Photographié spéllexnent pour louvrage, à lanne» au dépôt de remonte de , par J. Delton (Pholograjhie hipptqve). Linfluence de la race navarrine se propagea progressive-ment dans les contrées voisines. Mais les Basses-Pyrénées yrésistèrent plus longtemps, grâce au contact plus étroitavec lEspagne et aux mœurs très conservatrices de leurs ha-bitants. Les chevaux des Basses-Pyrénées restèrent toujoursplus ramassés et plus forts, ils avaient la tête plus lourde et 198 LES CHEVAUX FRANÇAIS. souvent busquée, lencolure plus épaisse, tout le corps plusample et les membres plus solides et plus grossiers. Plus tard, notamment pendant notre siècle, la racenavarrine se modifia encore sensiblement sous linfluencesuccessive des reproducteurs arabes, pur sang anglais etanglo-arabes. Les arabes anoblirent la race ; les anglaislagrandirent, mais, par suite de labus, lamincirent corri


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