. Les Franciscains et le Canada. --. n que je ny manque plus, je vais me cabaner enlieu plus commode et quand tu iras dire la saintemesse, tu mappelleras en passant et je te suivraipour ny plus manquer^. Napagabiscou persévéra-t-il dans la foi ? Cham-plain dit que non. Mais il faut faire ici les mêmesréserves que nous avons faites au sujet du petitLouis. Dès lors, le témoignage de Sagard dans cesmatières est plus sûr. Sagard a fort bien connu etlu les relations de Champlain ; il ne serait même pasétonnant quil y fit allusion quand il écrit : Il yen a qui ont voulu dire que ce pauvre baptisé es


. Les Franciscains et le Canada. --. n que je ny manque plus, je vais me cabaner enlieu plus commode et quand tu iras dire la saintemesse, tu mappelleras en passant et je te suivraipour ny plus manquer^. Napagabiscou persévéra-t-il dans la foi ? Cham-plain dit que non. Mais il faut faire ici les mêmesréserves que nous avons faites au sujet du petitLouis. Dès lors, le témoignage de Sagard dans cesmatières est plus sûr. Sagard a fort bien connu etlu les relations de Champlain ; il ne serait même pasétonnant quil y fit allusion quand il écrit : Il yen a qui ont voulu dire que ce pauvre baptisé estretourné parmi les païens, sans considérer que,nayant pas de quoi vivre, il lui a bien fallu quil encherchât où il pouvait, puisque nous navions pasles moyens de le nourrir, ni les Français la dévotionde lentretenir, mais il ne se trouvera point que de-puis son baptême il ait fait le manitousiou, ni uséde ses anciennes superstitions^. 1. Sagard, Hist. du Canada, p. 581. 2. Sagard, Hist. du Canada, pp. 581, CHAPITRE XXXIV LA COMPAGNIE DE LA NOUVELLE-FRANCE PLUS dune fois, nous avons fait écho aux plaintesde la Nouvelle-France réclamant contre Tin-curie des marchands de fourrures qui ne remplis-saient point les clauses stipulées dans leur première compagnie succomba sous lesreproches quelle sattira ; elle fut remplacée parune autre, qui varia peut-être un peu la méthode,mais ne fit guère mieux pour le développement dela colonie et la conversion des Sauvages. Cham-plain, les Récollets et enfin les Jésuites se firent undevoir de ■ dénoncer une telle indifférence pour lesnobles causes de la colonisation et du salut desâmes. Un nouveau changement simposait. En1626, un essai fut tenté. Richelieu était alors lesurintendant général du commerce de la compagnie du commerce général en France,ponant, levant, et voyages de long cours, appeléeaussi la compagnie de Morbihan, fut formée. Sespromoteurs se disaient être les


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