Itinéraire descriptif et instructif de l'Italie en 1833 . la vie ; les raisins sont exquis ; laqualité des autres fruits est médiocre. On ne voit aucuneboutique élégante pour les objets de parure et de goût. Elle est la patrie au Guide , du Dominiquin , de VAl-laite , des trois Carrachcs, et du savant Beccari. Les hommes portent presque tous un habit noir ; lesfemmes souvent ont sur la tète un voile de taffetasnoir qui ne couvre quune petite partie de la figure ;le sang en général est beau , les mœurs sont plus puresque dans les autres villes de lItalie. On ne rencontre pas de mendiants ; ladm
Itinéraire descriptif et instructif de l'Italie en 1833 . la vie ; les raisins sont exquis ; laqualité des autres fruits est médiocre. On ne voit aucuneboutique élégante pour les objets de parure et de goût. Elle est la patrie au Guide , du Dominiquin , de VAl-laite , des trois Carrachcs, et du savant Beccari. Les hommes portent presque tous un habit noir ; lesfemmes souvent ont sur la tète un voile de taffetasnoir qui ne couvre quune petite partie de la figure ;le sang en général est beau , les mœurs sont plus puresque dans les autres villes de lItalie. On ne rencontre pas de mendiants ; ladministrationde la police est bonne sous tous les rapports. Il ny a pas un lieu de promenade publique ni inté-rieure , ni extérieure : chaque dimanche la bourgeoisiechange de but de promenade : on peut hors des murs choi-sir des sentiers agréables qui conduisent aux collines en-vironnantes , meublées de maisons de campagnes ; ondistingue surtout celle de M. Albini qui fut ministre deNapoléon. Enfin la vue est récréée par de jolis DEPART DE BOLOGNE POUR VENISE Modem: , Pieggio , Parme , Mantoue , Vérone, Vicence , Padoue. Ajoutant encore Je pouvoir même entrer dans la ca-pitale des états du duc de Modène, ( car je savaisquau nom de ce prince depuis 1830, défense expresseavait été signifiée à tout maître dhôtel dy donner àcoucher à un Français, ) je quitte Bologne avec lin-tention de me diriger vers cette ville qui nest quàcinq lieues de distance. Dans une calèche attelée dun seul cheval, à cinqheures du matin, je commence à parcourir sur lan-cienne voie OEmilienne, une route superhe au milieudune plaine très-riche , sans aucun accident de terrain ;elle montre à droite et à gauche les plus belles pro-ductions céréales ; quantité darbres, des vignes. LesAppennins se sont tout à fait dérobés à ma vue : je passele Téro sur un très-grand pont ; ce torrent gonflépar les eaux abondantes qui descendent en hiver des w-* 170 *-* Ap
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