. De l'influence des affections de l'ame dans les maladies nerveuses des femmes : avec le traitement qui convient a ces maladies . , mais, tropoccupés pour avoir le temps décrire, ilsnont pas toujours recueilli leurs obfer-vations, ils fe feroient reproché les mo-mens quils auroient enlevés à lhumanitéfouflrante , dont ils entend oient la voixles appeler de tous côtés : venu après euxdans la même carrière , jai profité deleurs lumières, je leur ai dérobé le feufacré : je ne crains pas quils me fâchentmauvais gré de ce larcin -, ceft pourrendre fervice à ceux quils ne peuventguérir eux-mêmes, q
. De l'influence des affections de l'ame dans les maladies nerveuses des femmes : avec le traitement qui convient a ces maladies . , mais, tropoccupés pour avoir le temps décrire, ilsnont pas toujours recueilli leurs obfer-vations, ils fe feroient reproché les mo-mens quils auroient enlevés à lhumanitéfouflrante , dont ils entend oient la voixles appeler de tous côtés : venu après euxdans la même carrière , jai profité deleurs lumières, je leur ai dérobé le feufacré : je ne crains pas quils me fâchentmauvais gré de ce larcin -, ceft pourrendre fervice à ceux quils ne peuventguérir eux-mêmes, que jentreprends unouvrage dont, fans doute , ils ont connuFutilité avant moi. Pas plus maître de nK>n temps quilsne le font du leur, mais animé du mêmezèle 3 jai obfervé , jai vu comme eux. lO r N T R O D U C T ï O H, & jai écrit à mefure que je voyois ; jenai rien négligé pour maffi-irer du fuccèsdes traitemens que je propofe : ils ontproduit FefFet que jen attendois , toutesles fois que je les ai mis en ufage ; &il nen eft pas un fur lequel je ne puiffedire ^ Experientia doçuiu. I ■II—III I mm\yS^L^^^Y^^^^.^^^^A ^^^y*.***^* PREMIÈRE PARTIE ÎSCOURS PREMIER. Z)es Vapeurs en généraL ANS lâge où les paflions germentordinairement dans le cœur des femmes^elles nont point de vapeurs; mais, quandces paffions fe développent & sexaltent,les maladies nerveafes font les plus grandsravages dans leur tempérament. Les tranf-ports violens qui agitent les fens^ leurcommuniquent un reffort dont les mou-vemens trop rapides détruifent léquilibredans la confliturion matérielle. Lorganifation délicate des femmes 5leur procure cette fenfibilité que la na-ture a placée en elles pour faire notrebonheur j & cependant, telle eft leur dif-polîtion phyfîque 5 que, malgré la déli-cateffe de leurs organes ^ la nature donneà leurs pallions, à leur fenfibilité, uneénergie 5 une force expanfiye , dont 12 Premier Discours*lhomme neft pas capable ;
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