Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . ansle premier. La règle eft donc que le verbe de la propofi-tion fubordonnée doit-ctre au fubjon&if, toutesles fois que celui de la propofition principaleexprime quelque doute , quelque crainte, quel-que incertitude. Vous direz, par conféquentjy ignore quil VIENNE, \e fais quil VIEN-DRA : je crains quil ne réujfijje , je crois quilréuffira : jefouhaite qu il parvienne, on dit quilejl parvenu. Cette règle sapplique à toutes les expreffionscompofées, où
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . ansle premier. La règle eft donc que le verbe de la propofi-tion fubordonnée doit-ctre au fubjon&if, toutesles fois que celui de la propofition principaleexprime quelque doute , quelque crainte, quel-que incertitude. Vous direz, par conféquentjy ignore quil VIENNE, \e fais quil VIEN-DRA : je crains quil ne réujfijje , je crois quilréuffira : jefouhaite qu il parvienne, on dit quilejl parvenu. Cette règle sapplique à toutes les expreffionscompofées, où nous faifons entrer la conjonc-tion que y Se que les grammairiens mettentparmi ies conjonctions. Ainfi il faut dire .> acten~Tom. i. T tj* Grammaire; du que cela EST, vu que cela EST ; parce qu*avant que cela soiT • parce que pourvu, afin &:avant laiffent dans Pefprit quelque incertitude,ou du moins, quelque fufpenfion. Je ne crois pas y Monfeigneur , quil y aitrien de plus à remarquer fur les conjon& GrAMMAIRK ij»i CHAPITRE XXIV. Des adverbes. In! ou$ avons die, Monfeigneur, que lad- ~^,verbe eft une exprefllon abrégée, qui eft léqui- ten3Upar unvalent dun nom précédé dune prcpofitionj & »4v«bcnous avons donné, pour exemple ,fagementyqui lignifie civec fageffe , ^/kj, qui fignifie <r/zquantité fupérïeure , &c. .Sagement, prudemment, & autres fembla- Adv«bc~ibleSj fe nomment adverbes de manière on <fc qualité.qualité, parce quils expriment la manière dontune chofe fe fait. Tout ce quil y a à remarquerfur ces adverbes, ceft quils fe joignent au verbequils modifient : il syejl conduit fagement , ilsejl prudemment conduit. Quand nous confidérons les mêmes qualités-——~r . ^ . A, v , M verbe AS clans deux objets, nous y trouvons de I égalité^anm*.ou de linégalité j & nous avons pour expri-mer ces rapports les adverbes plus, moins, auf-Ji lus grand, moins grand, aujjî grand. T % zjt Gràmmairi. Mais quand nous difbns dun hom
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