. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 MICHEL LEVY. â LE MONÃ-DORE 767 lument comparable à celle du basalte inférieur de Bessoles; la roche éruptive repose sur les calcaires aquitaniens, et localement sur un poudingue à galets très roulés de quartz probablement miocène ; elle est antérieure à la cinérite fluviatile et au conglo- mérat glaciaire. Remarquons que les basaltes de cette traînée ne sont pas porphyroïdes. Le Puy de Bessoles n'est d'ailleurs pas le dernier témoin des coulées trachytiques, au voisinage des Couses ; il y en a un autre au Sud-Est de
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 MICHEL LEVY. â LE MONÃ-DORE 767 lument comparable à celle du basalte inférieur de Bessoles; la roche éruptive repose sur les calcaires aquitaniens, et localement sur un poudingue à galets très roulés de quartz probablement miocène ; elle est antérieure à la cinérite fluviatile et au conglo- mérat glaciaire. Remarquons que les basaltes de cette traînée ne sont pas porphyroïdes. Le Puy de Bessoles n'est d'ailleurs pas le dernier témoin des coulées trachytiques, au voisinage des Couses ; il y en a un autre au Sud-Est de St-Victor, près du point 1047 m., qui repose égale- ment sur la cinérite remaniée. Mais, en outre, Lecoq en signale un dernier gisement vers l'Est, au-dessus de Verrières, en face de Grandeyrol, non loin du bord du plateau formé par le conglo- mérat glaciaire de Fontenille. Nous avons vérifié que cet affleurement est bien réellement un bout de coulée démantelée de trachyte, qui repose directement sur le granité, rempli de filons de granulite à tourmaline Le trachyte contient beaucoup de débris scorifiés de granité ; il occupe le sommet d'un petit mamelon isolé, en face d'un mamelon plus élevé de basalte, dont la coulée érodée est vraisemblablement anté- rieure au conglomérat glaciaire. Les deux roches volcaniques occupent évidemment le rebord granitique du fond du bateau qui a contenu successivement les courants fluviatiles du Pliocène moyen, et le glaciaire pliocène supérieur; en ce point, la vallée de la Couse septentrionale a été entièrement creusée par les érosions quaternaires et n'avait même pas été ébauchée par les érosions pliocènes, puisque le trachyte x^ repose directement sur le granité au bord du profond ravin actuel (Fig. 37). On voit aussi que la traînée glaciaire Bessoles-Fontenille-Perr
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