Histoire d'un paysan . 7 éd. QUELQUES MOTS SUR leSPRIT HUMAIN UNE CAMPAGNE EN KABYLIE, 6 édition. . .WATERLOO, suite dUN CONSCRIT DE i8i3, 59 éd. LES VIEUX DE LA VIEILLE, 8® édition lart ET LES GRANDS IDÉALISTES LE JUIF POLONAIS, drame en 3 actes et 5 ta-bleaux, avec airs notés Prix i fr. 5o LES RANTZAu, pièce Prix i — 5o LE FOU CHOPiNE, opéra-comiquc. . Prix m — 5o LETTRE dun ÉLECTEUR A SON DÉPUTÉ. Pfix » — 5o HISTOIRE DUN PAYSAN TROISIEME PARTIELAN I DE LA RÉPUBLIQUE L ous voilà maintenantloin du pays; je nevous parlerai plus de lapetite forge du Bois-de-Chênes, de laubergedes Trois-Pigeons


Histoire d'un paysan . 7 éd. QUELQUES MOTS SUR leSPRIT HUMAIN UNE CAMPAGNE EN KABYLIE, 6 édition. . .WATERLOO, suite dUN CONSCRIT DE i8i3, 59 éd. LES VIEUX DE LA VIEILLE, 8® édition lart ET LES GRANDS IDÉALISTES LE JUIF POLONAIS, drame en 3 actes et 5 ta-bleaux, avec airs notés Prix i fr. 5o LES RANTZAu, pièce Prix i — 5o LE FOU CHOPiNE, opéra-comiquc. . Prix m — 5o LETTRE dun ÉLECTEUR A SON DÉPUTÉ. Pfix » — 5o HISTOIRE DUN PAYSAN TROISIEME PARTIELAN I DE LA RÉPUBLIQUE L ous voilà maintenantloin du pays; je nevous parlerai plus de lapetite forge du Bois-de-Chênes, de laubergedes Trois-Pigeons & dela baraque du vieuxpère Bastien; les mar-ches, les contre-mar-ches, les rencontres, lesattaques & les bataillesvont commencer. Les volontaires natio-naux du district de Sar-rebourg restèrent cantonnés à Ruizheim jusquàla fin de juillet; cest là que ceux de la hautemontagne, venus avec leurs faux & leurs bâ-tons, reçurent des fusils, des gibernes & des 162S III. ?. Histoire dun paysan. cartouches. 11 en arrivait encore tous les jourspar bandes ; on leur apprenait lexercice ; &,dans ce coin de lAlsace, enl^e. Wissembourg& Landau, vous nentendiez que le tambour desfantassins quon habituait à marcher au pas, &la trompette des cavaliers quon faisait galoperen rond. Derrière nous sétendait une grande ligne deredoutes, entre le camp de Kellermann & celuide Biron ; elle pouvait bien avoir quatre à cinqlieues de long, & suivait le cours de la Lauter,cest ce quon a nommé depuis « les lignes deWissembourg. » Le service du train nexistait pas encore;comme il fallait mettre les paysans en réquisitionavec leurs chevaux & leurs charrettes, pournous amener des vivres, souvent la distributionmanquait. Je demeurais, avec Marc Divès & Jean Rat,chez une veuve qui pleurait du matin au soir: Lapauvre femme nous donnait ses légumes, sespommes de terre, son pain de seigle. Divès &moi nous étions toujours contents ; mais Jean


Size: 1237px × 2020px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1800, bookpublisherparis, bookyear1800