. Quatre siècles . déclarer pour les idées libé-rales qui conviennent à leur organisation républicaine,applaudir les constitutionnels, ilétrir les excès et garder,au milieu des orages, une piété et une résignation vraimentchrétiennes. (1) Il est curieux de voh% à cette date, la répartition entre lesdifférents membres du gouvernement de la République de Genève,des charges municipales. En dehors des 4 « seigneurs syndics »des membres de la Chambre des Comptes, des Gardes, des Appel-lations, les membres du C. C. sont répartis entre la Chambre delArtillerie, la Monnaie, lHôpital, la Santé, les anc


. Quatre siècles . déclarer pour les idées libé-rales qui conviennent à leur organisation républicaine,applaudir les constitutionnels, ilétrir les excès et garder,au milieu des orages, une piété et une résignation vraimentchrétiennes. (1) Il est curieux de voh% à cette date, la répartition entre lesdifférents membres du gouvernement de la République de Genève,des charges municipales. En dehors des 4 « seigneurs syndics »des membres de la Chambre des Comptes, des Gardes, des Appel-lations, les membres du C. C. sont répartis entre la Chambre delArtillerie, la Monnaie, lHôpital, la Santé, les anciens du vénéra-ble Consistoire, la Chambre de la Réforme, des Blés, du Com-merce, du Vin des Domiciliés, des Fiefs, de la Netteté, des Cura-teurs. En dehors encore sont les Secrétaires dEtat, les Châtelains,les Commis aux retaxes et aux visites ; chaque Chambre a pourprésident lun des 4 syndics, assisté danciens sj^ndics, de conscil-jers, de procureurs, dauditeurs et de secré DAVID CAZENOVE CHEF DE LA BRANCHE ANGLAISE, I735 — i49 — Au moment de la convocation des Etats-Généraux,surtout quand Necker prend le timon des affaires, M®Delessert écrira : « On espère beaucoup à Genève de M. de Necker et desnouveaux arrangemens quon prend en France. » Cettebonne opinion ne dure pas et le 14 mai 178g « M. Neckeréprouve la chute des élévations. Il faut que lhomme semontre lui-même tôt ou tard. On a élevé ses vertus au-dessus de tout, il est bon que Ton voie les imperfec-tions des humains. Il A^eut, paraît-il, éclairer la nationsur les décisions de lAssemblée Nationale ; mais il sem-ble plutôt piqué contre elle. Il est comme un roi détrôné,il a de la peine à prendre son parti. Sil avait la grâce devoir les bons côtés de son état présent, il se trouveraitplus homme quauparavant et se reposerait de ses bon-nes intentions ». Cette lettre prévoit, Ionj;temps à lavance, la chute deNecker, sa fuite au milieu de lindi


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