Gazette des beaux-arts. . ogne. Mais h lépoque où. sans doute, cette œuvre voyait le jour,lécole flamande marchait à pas résolus dans les voies , B. van Orley, Quentin Matsvs, Jérôme Bosch, Henri de Blés,Marinus, Hemessen, Patenier, pour ne citer que les plus notables,lui faisant une pléiade de telle importance quà peine se sent-on ledroit de signaler des manques de goût presque toujours atténués parune richesse dimagination et une habileté technique également pro-<ligieuses. LEspagne a eu, faut-il croire, un amour décidé pour les produc-tions de cette école, et, chose asse


Gazette des beaux-arts. . ogne. Mais h lépoque où. sans doute, cette œuvre voyait le jour,lécole flamande marchait à pas résolus dans les voies , B. van Orley, Quentin Matsvs, Jérôme Bosch, Henri de Blés,Marinus, Hemessen, Patenier, pour ne citer que les plus notables,lui faisant une pléiade de telle importance quà peine se sent-on ledroit de signaler des manques de goût presque toujours atténués parune richesse dimagination et une habileté technique également pro-<ligieuses. LEspagne a eu, faut-il croire, un amour décidé pour les produc-tions de cette école, et, chose assez digne de remarque, cest bienplutôt à ses sujets humains quà ses conceptions mystiques que sontallées ses préférences. Philippe II faisait, parait-il, un certain cas de la petite Madonede Mabuse, exposée dans le salon dIsabelle II, mais, il ne faut pasoublier que ce fut là un cadeau de la Louvain et le roi devaitêtre peu habitué à des gracieusetés de la part de ses sujets des Pays-. RitlDens pinx, ^cUe des BeaT:;.ratKe se. GERES ET POMONH ( Musée du Prado ) Imp émeiiL-PéLns LE MUSEE DU PRADO. 231 Bas. A vrai dire lœuvre avait un intérêt rétrospectif, Mabuse étantmort depuis plus dun demi-siècle à lépoque de lhommage. Lamour de Philippe II pour les peintures de Jérôme Uoschsexplique moins par le coté infernal de beaucoup des créations dumaître de Bois-le-duc, que par la forme humoristique des concep-tions, et surtout par linépuisable variété déléments dont elles sontle prétexte. Jérôme Bosch est, en réalité, un peintre très humain,et si étrange que soit par moment sa fantaisie, on peut dire que saverve est essentiellement comique. Se rappeler surtout que leTriuinplie de la inurt du Prado, quon lui a longtemps attribué, estlœuvre de Pierre Breughel le Vieux. Jérôme Bosch était mort quand Philippe II \it le jour. Il nestjamais allé en Espagne, comme on le voulait jadis. Doù vient alorsque les colle


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