Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . t en langue vulgaire, puis traduit en latin aubout de plusieurs siècles, par un certain Vidal, quon nom-me ailleurs Gilles, à la prière de Bernard Abbé de la se conserve manuscrit en cette dernière langue dans les ar-chives de cette abbaïe et dans celles de la ville de Carcasso-ne sous ce titre : Gesta Caroli Magni Régis et Imperatorisde captione Carcassonœ et Narhonœ civitatum. Il
Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . t en langue vulgaire, puis traduit en latin aubout de plusieurs siècles, par un certain Vidal, quon nom-me ailleurs Gilles, à la prière de Bernard Abbé de la se conserve manuscrit en cette dernière langue dans les ar-chives de cette abbaïe et dans celles de la ville de Carcasso-ne sous ce titre : Gesta Caroli Magni Régis et Imperatorisde captione Carcassonœ et Narhonœ civitatum. Il est au restetout-à-fait étonnant de voir que Catel reconnoisse lui-mê-me pour une pure fiction , cette prétendue histoire de la Ca^ei. ib. p. 404- prise de Carcassone et de Narbonne par Charlemagne, etlemploie néanmoins pour appuïer divers faits historiquesquil avance dans son histoire du Languedoc. (XVI.) -.^ir v/ 409 -f VJ»«.T Cette méprise, dans lordre de lapa- correction entraînait celle de t outesiles pagesgination, existe dans lédilion originale. suivantes. Ce qui eût rendu plus difficile laNous ne lavons pas corrigée parce que la comparaison des deux éditions, (x. e.). HISTOIRE LITERAIRE DE LA FRANCE NEUVIEME SIECLE. ETAT DES LE TRES DANS LES X} AU LES en ce siècle. UN renouvellement des eUudes, tel quon la représenté surlafin du siecleprécédent, qui fut concertéavectantde pru-dence, conduit avec tant dordre et de sagesse, soutenu a-vecune ardeur si générale, devoitsans doulefaire espérerdes suites encore plus heureuses que navoient été ses commen-cements. Mais que les plus belles apparences sont souventTome IV. Ee 218 ETAT DES LETRES trompeuses ! Celte noble émulation à ressusciter les sciencesfut de peu de durée, et se borna à les lirer de la poussièreoù elles éloient ensevelies, sans leur rendre leur ancienne per-fection. Telles quelles étoient après les premières annéesde leur renouvellement, iellcs on les vit encor
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