Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . in- doid)lequalité de nègres et desclaves fugitifs lincomparable modestie dont ils necessent de me donner des preuves, ils sappliquent à me démontrer avecune insistance qui na évidemment en vue que le bon succès de mon entre-prise, quil ny a queux, les ex-Mucambeiros du Haut Trombetas, quisoient capables de me faire passer les eachoeiras de leur rivière. Pourtantjai aussi des nègres avec moi, de ces bons et vaillants nègres du Toeantinsqui sont incontestablement au nombre des meilleurs canotiers de lAmériquedu Sud, mais ce sont des jeunes g


Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . in- doid)lequalité de nègres et desclaves fugitifs lincomparable modestie dont ils necessent de me donner des preuves, ils sappliquent à me démontrer avecune insistance qui na évidemment en vue que le bon succès de mon entre-prise, quil ny a queux, les ex-Mucambeiros du Haut Trombetas, quisoient capables de me faire passer les eachoeiras de leur rivière. Pourtantjai aussi des nègres avec moi, de ces bons et vaillants nègres du Toeantinsqui sont incontestablement au nombre des meilleurs canotiers de lAmériquedu Sud, mais ce sont des jeunes gens dassez bonne éducation, qui ont été 20 VOYAGE AU T HO M P. ET A S. à lccole, qui savent lire et écrire, qui sonl civilisés en un mot, cl dont lacontenance modesle fait illusion aux allrancliis du I*. (iarmel. Et ils sont là quatre : den\ des plus anciens, le vieil Esvdio el le vieilAdào, deux lils de Mucambeiros, Raymond dos Santos et José, fds dÂdào,plus la femme de ce dernier, Dominga, racontant des histoires \ ti^cUiLiuii ilaus tlfi jjieiics. c< H \ a des Intliens brabos dans le Uio Cacliorro, me dit liavmond dosSantos. — Tant mieux, nous aimons beaucoup rencontrer des Indiens brabos. — Alil si vous emmeniez un de nous avec vous, les Cacliuaiias ne vousficelleraient pas; en les voyant nous crierions bien vite : « Ouimi, maria,moliire ». VOYAGE AU 21 — Mais je peux leur otiVir moi-même des haches, des couteaux et desperles. » Raymond me regarde en-dessous et nest pas éloigné de croire que je suisun peu sorcier. Et le peu de mots quil ma servis, sans doute tout son répertoire, mepermet de xoir que ces (laehuanas sont de famille Caradie.


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