Traité des maladies de la moelle épinière . es mouve-ments passifs sontimpossibles ou limité membres infé-rieurs sont en adduc-tion, les genoux acco-lés ; le malade avanceà petits pas, sans dé-tacher franchement lespieds, dont la pointetraîne sur le sol ; enmême temps, un dé-hanchement spécial luidonne laspect de la démarche dun gallinacé. Parfois les membressont complètement immobilisés, le malade marche au moyen debéquilles et le corps se meut dun seul coup, comme un fois, enfin, la station debout et la marche sont état des réflexes tendineux dans les compre


Traité des maladies de la moelle épinière . es mouve-ments passifs sontimpossibles ou limité membres infé-rieurs sont en adduc-tion, les genoux acco-lés ; le malade avanceà petits pas, sans dé-tacher franchement lespieds, dont la pointetraîne sur le sol ; enmême temps, un dé-hanchement spécial luidonne laspect de la démarche dun gallinacé. Parfois les membressont complètement immobilisés, le malade marche au moyen debéquilles et le corps se meut dun seul coup, comme un fois, enfin, la station debout et la marche sont état des réflexes tendineux dans les compressions de la moelleest un des points les plus discutés de la symptomatologie. Les auteursclassiques admettent que, dans la compression de la moelle, lesréflexes sont dabord diminués (paralysie flasque), puis au bout dunmois, un mois et demi, ils réapparaissent pour sexagérer ensuite,annonçant limminence de la contracture. Avec la paralysie spasmo-dique, lexaltation des réflexes lendineux persiste ; elle est due à la. Fig. 21 et 22.— Distribution radiculaire des troublesde la sensibilité douloureuse et thermique chez lamalade de la figure précédente. Cette maladeressent en outre des douleurs extrêmement vives,à caractère lancinant, dans le bras gauche, et lapression du plexus brachial dans le creux sous-claviculaire ainsi que dans le creux axillaire esttrès douloureuse. COMPRESSION DE LA MOELLE. — SYMPÏOMATOLOGIE. 89 dégénérescence des faisceaux pyramidaux. A la période terminaleles réflexes pourraient disparaître. On admet généralement, avec Bastian (1890), que linterruptioncomplète de la moelle cervicale inférieure ou dorsale entraîne uneparalysie absolue de la motilité et de sensibilité. Cette paralysieest et reste flasque pendant toute la durée de la maladie, malgré ladégénérescence des faisceaux pyramidaux; les réflexes tendineuxsont abolis. Si la lésion de la moelle est incomplète, la sensibilitépersiste, la


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