Moscou . hitecture en bois, ses flèches élevées surmon-tées de laigle bicéphale; lédifice nest pas indigne de figurer à côté desriady dans ce cadre gigantesque au fond duquel flamboie comme unmonstre accroupi la masse polychrome de léglise de Saint-Basile. Dans les collections du Kremlin nous avons déjà pris de nombreusesleçons dhistoire russe. Le musée que dirige actuellement le docte histo-rien de 3I0SCOU, M. Zabiéline, ne fait pas double emploi avec ces collec-tions. Il est moins riche en objets précieux mais il a des prétentions plusscientifiques. Ceciuil prétend nous présenter ce sont les
Moscou . hitecture en bois, ses flèches élevées surmon-tées de laigle bicéphale; lédifice nest pas indigne de figurer à côté desriady dans ce cadre gigantesque au fond duquel flamboie comme unmonstre accroupi la masse polychrome de léglise de Saint-Basile. Dans les collections du Kremlin nous avons déjà pris de nombreusesleçons dhistoire russe. Le musée que dirige actuellement le docte histo-rien de 3I0SCOU, M. Zabiéline, ne fait pas double emploi avec ces collec-tions. Il est moins riche en objets précieux mais il a des prétentions plusscientifiques. Ceciuil prétend nous présenter ce sont les étapes historiques 68 MOSCOU de Tart russe depuis les origines jusquà lépoque de la seulement par les objets quil expose, mais aussi par la structuremême et la décoration de ses salles, il restitue à chaque période de lhis-toire sa ph3sionomie artistique. Lescalier est gardé par des lions depierre comme lun des escaliers du Kremlin, lescalier des lions, interdit. Salle des séances de la Douma. dailleurs au public. Les peintures du vestibule nous présentent les portraitsdes princes russes depuis Rurik jusquà Alexandre IIL Dans les diversessalles se développent successivement sous nos yeux les diverses étapesde la vie russe. Lintérêt de ces salles est double : elles nous instruisenttout ensemble par les objets quelles renferment et par les peintures dontelles sont décorées. Aussi dans la salle de lâge de pierre Vaznetsov — leCormon russe — développe des scènes de cette époque primitive : dans lasalle de lâge de fer cest Siemiradzki, le grand peintre polonais, lauteurdes Torches de Néron qui a retracé des épisodes représentant la créma-tion des morts daprès des chroniqueurs russes et byzantins. A noter dans LA PLACE ROLCiE 69 cette même salle les kaniciinyc baby. ces bonnes femmes de pierre quiabondent surtout dans la Russie méridionale et qui posent de si irritantsproblèmes aux archéologues. Elles nont rien d
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