. Oraison funèbre prononcée, en l'église Nostre Dame de Paris, aux funerailles de messire Anne de . ORAISON FVNEBRE PRONONCEE EN L* EGLISE noftre Dame de Paris, aux funérailles deMefîîre Anne de Montmorency, pair & Co-neftable de France,Par M. Arn. Sorbin P, deMontech,& Recteur de Saindte Foy, O n v M certaine certaui,curfum con(ummaui£dem m relnjuo repofïta ? eft mihi Corona pauures Philofo-phes du temps pafïe,entieloppez en ic ne fçay quelle ignorance,& ne fçachans quelle doit eftre la mèredes louanges, fe font grandement trom-pez famufans chacun à louer
. Oraison funèbre prononcée, en l'église Nostre Dame de Paris, aux funerailles de messire Anne de . ORAISON FVNEBRE PRONONCEE EN L* EGLISE noftre Dame de Paris, aux funérailles deMefîîre Anne de Montmorency, pair & Co-neftable de France,Par M. Arn. Sorbin P, deMontech,& Recteur de Saindte Foy, O n v M certaine certaui,curfum con(ummaui£dem m relnjuo repofïta ? eft mihi Corona pauures Philofo-phes du temps pafïe,entieloppez en ic ne fçay quelle ignorance,& ne fçachans quelle doit eftre la mèredes louanges, fe font grandement trom-pez famufans chacun à louer fa paflion: „mefme du temps de Ciccron telle igno- nourriiToit la conteftation qui e-ftoit entre les nobles dufang & les ora-teurs , à caufedequoy Ciceron fefcrioit,Cédant arma togx, Concédât laurea Unjrit&.EtmefmesOuidcfurmefrnc débat imro- A iij,. OKAISOK 4uit Aiax& Vliffe difputansl vn contrelautre, & louans, Tvn fon illuftre extra-£tion,au mefpris & contemnement de lafaconde de fon aduerfaire VliiTe : & fâu-tre,au contraire, rabatus lesargumenscolligesdela noblefle du fang, tache àluy propofer labondance de les proueACes, g nperum quonujutdum certamen habeturPlurajMaej-ecttjttacjHXCompreheaere verbisJnpromptu tnihifit. Comme fil vouloit dire , puis quil e-ftqueftion de difputer des œuures &:biçs-faits dvn chacun, lofe bien afleurer queiay plus fait, queie ne fçauroy ù eft aife à colliger,combien fes pau^tires prophanes amateurs chacû-de louerfapafïîon,fefgaroyét, ne fçachâs au vrayquelle doit eftre la mère des louanges,nyquelle la fœur, ny quelles filles^uiliellsdoitproduirexeft à dire,quels fruits. Nous doc que la foy doit feparer den-treux,pouuons,à bon droit,dautat plusjfeurernent produire des louanges deuatlafacedes hommes, que nousfomrnescertains de la mèr
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