. Cecile Ou La Petite Sceur . lié ; je lapprendrai plus tard. LAURE. Moi, jai une bonne allemande et lannée pro-chaine, jirai à Dresde. LOUISE. Vous naimez donc ni la musique, ni le dessin? Cécile neut pas le temps de répondre ; Amélieentraîna toute la bande au fond du jardin pourvoir un nid de fauvettes, mais un poids étrangepesait sur le cœur de notre petite amie. Après le goûter, on proposa une contredanse. BERTHE. En place, en place, mesdemoiselles, moi je seraile cavalier de Cécile. Cécile se laissa prendre la main ; Louise étaitau piano et jouait fort bien un quadrille à lamode. Tout à c


. Cecile Ou La Petite Sceur . lié ; je lapprendrai plus tard. LAURE. Moi, jai une bonne allemande et lannée pro-chaine, jirai à Dresde. LOUISE. Vous naimez donc ni la musique, ni le dessin? Cécile neut pas le temps de répondre ; Amélieentraîna toute la bande au fond du jardin pourvoir un nid de fauvettes, mais un poids étrangepesait sur le cœur de notre petite amie. Après le goûter, on proposa une contredanse. BERTHE. En place, en place, mesdemoiselles, moi je seraile cavalier de Cécile. Cécile se laissa prendre la main ; Louise étaitau piano et jouait fort bien un quadrille à lamode. Tout à coup Amélie rompt la symétrie :« Cest ennuyeux les contredanses, jaime mieuxune ronde : au jardin! On étouffe ici! » Et la bonne Amélie (vous avez deviné son inten-tion) ouvrit la porte de la salle à manger tout enchantant. Les mains sunirent, la ronde commençaavec enthousiasme. Amélie avait épuisé tout son répertoire sansavoir lassé ses compagnes ; toutes disaient : « en-core une, encore une. ». La ronde coinnienra avec enthoiisiamc. (Page 6i.) ou LA PETITfî SŒUR. 67 CÉCILE. Voulez-vous que je vous chante une ronde quenotre vieux nègre ma apprise quand jétais pe-tite, et que je chante encore quelquefois pour luifaire plaisir? La proposition fut accueillie avec transport etCécile surprit toute lassemblée par la limpiditéet la douceur de sa voix. Madame Delorme survint, et il fallut recom-mencer la chanson nègre. AGATHE. Quel dommage que vous nappreniez pas àchanter! La réflexion dAgathe se perdit sous le bruit dunbaiser sonore quAmélie donnait à Cécile, Lesdeux enfants étaient amies. Quand Cécile regagnaSainte-Radegonde au bras de son frère, elle luiparla dAmélie, de laffection que la jeune fille luiavait témoignée : « Je serais bien heureuse de lavoir quelquefois, mon frère I » MAURICE. Nous linviterons un jour; prends patience, machère petite sœur. Dieu nous réserve peut-êtrequelques joies en ce monde; tu le sais , il


Size: 1242px × 2012px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauthorgo, bookcentury1900, bookdecade1900, bookidcecile00gour