. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . es complétaient letout par des enluminures à la dernière mode. « Non moins étonnantes étaient les dispositions de plusieurs dentreeux pour la musique. Afin de cultiver leur talent et de le développer,on créa une fanfare de quarante exécutants, jouant des instruments àvent : cuIatcs, clarinettes et flûtes. Une vingtaine, en outre, formaientun orchestre ne comprenant que des instruments à cordes : violons etharpes. Les uns et les autres jouaient, avec la plus grande aisance et uneprécision remarquable, les morceaux les


. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . es complétaient letout par des enluminures à la dernière mode. « Non moins étonnantes étaient les dispositions de plusieurs dentreeux pour la musique. Afin de cultiver leur talent et de le développer,on créa une fanfare de quarante exécutants, jouant des instruments àvent : cuIatcs, clarinettes et flûtes. Une vingtaine, en outre, formaientun orchestre ne comprenant que des instruments à cordes : violons etharpes. Les uns et les autres jouaient, avec la plus grande aisance et uneprécision remarquable, les morceaux les plus difficiles. Comme à Glencree, lesprit général de ces centaines de détenus étaitadmirable. — Notre premier soin, lorsquun enfant entre dans la maison,écrivait encore le P. Gaughren, est de le prémunir contre limpression,assez naturelle chez lui, quil est un prisonnier, et que nous sommes, à sonégard, les exécuteurs de la justice. Nous nous efforçons de lui persuader,au contraire, quil est un fils confié à notre sollicitude, et quil trouvera. 356 DANS LES ILES BRITANNIQUES en nous toute laffection et la bienveillance que riiunianitc et la religionjîcuvent inspirer. Cette pensée était parfaitement comprise ])ar les bons Frères convers,préposés aux diverses sections. Ils en faisaient la règle de leur étaient-ils non seulement respectés, mais aimés. Les détenus étaient tellement gagnés par cette méthode paternelle, quebeaucoup, à la fin du temps quils avaient eu à passer au Reformatory,exprimaient le désir dy rester, en travaillant de leur métier. Ceux quipartaient, aimaient à y revenir, et. sils ne le ])ouvaient, sen dédom-mageaient en adressant aux Pères ou aux Parères des lettres ])leines daffec-tion et de reconnaissance. A la chapelle, les dimanches et fêtes, matin et soir, ces trois centsdétenus chantaient avec âme les louanges de Dieu et de Marie Immaculéétait émouvant de les entendre, surtout (ju


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