Gazette des beaux-arts. . e, en Allemagne, enItalie; il en a parlé dabord dans le Journal de Rouen, sa ville natale,et ses récits sont devenus des volumes. Là il est plus voyageur,moins enfermé dans linventaire et la comparaison des monumentsquil allait chercher; jengage néanmoins bien des personnes qui nysongeraient pas peut-être à consulter ces souvenirs de voyage, pouravoir lavis dun antiquaire si expérimenté au sujet doeuvres célè-bres sur lesquelles il nacceptait pas les jugements tout faits et surdautres moins connues quil signalait au public. Mais je nai pas la pensée de suivre Darcel d


Gazette des beaux-arts. . e, en Allemagne, enItalie; il en a parlé dabord dans le Journal de Rouen, sa ville natale,et ses récits sont devenus des volumes. Là il est plus voyageur,moins enfermé dans linventaire et la comparaison des monumentsquil allait chercher; jengage néanmoins bien des personnes qui nysongeraient pas peut-être à consulter ces souvenirs de voyage, pouravoir lavis dun antiquaire si expérimenté au sujet doeuvres célè-bres sur lesquelles il nacceptait pas les jugements tout faits et surdautres moins connues quil signalait au public. Mais je nai pas la pensée de suivre Darcel dans toutes les direc-tions où la poussé sa grande activité. Je nai touché quà quelquespoints où jai pu constater par moi-même combien elle avait étéféconde. Partout où jai passé après lui, jai vu quelle avait produitde bons fruits ; je vais le savoir mieux encore dans ce dernier posteoù je suis appelé après lui et où il ne sera pas remplacé. E. SAGLIO. REYNOLDS EN ITALIE (deuxième article. ). EYNOLDS, ce maître admirable du por-trait, fut inférieur dans liiistoire, oùlexpression des passions a plus depart. Lui-même se déclarait peu satis-fait des compositions du vitrail quilfit pour le Nouveau-Collège dOxford :il trouva, quand louvrage fut en place,que les figures de sa Nativité et lesallégories qui laccompagnent faisaientun assez piètre effet. Mais le célèbretableau dUgolin, la Mort du cardinal de/iraH/or/, et plusieurs autres où il a prétendu peindre des expressionsvives et extraordinaires, sont une égale preuve que lenseignementdes Bolonais a mal servi ses intentions. Il les a imités de la mêmemanière que les peintres contemporains, Raphaël Mengs, AngéliqueKauifmann, M*Vigée-Lebrun, David et ses élèves un peu plus tard,surtout Guérin que le goût des compositions dramatiques fit tomberdans laffectation et parfois dans le ridicule. La profusion de bras etde jambes étendus que Reynolds a mis dans son tableau de lEnfancedHe


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