Oeuvres d'histoire naturelle et de philosophie de Charles Bonnet .. . voulois faire penfer : tropdAuteurs paralyfent lattention, & vous ne-fauriez croire combien ils nuifent ainfî au dé-veloppement des forces intellectuelles. A forerdéclaircir , de répéter & de fe dilater, ils nelaiifent rien à faire à lefprit du Le&eur. LaPréface vous dira Phiftoire du Livre, Dites-moi à votre loifir, sil eft des preu-ves rigoureufesy que la moelle épiniere neffipas Ujii prolongement ou une continuation dela fnbjlance médullaire du cerveau, comme leveulent quelques Anatomiftes î Je ne vous de-mande quun moS l
Oeuvres d'histoire naturelle et de philosophie de Charles Bonnet .. . voulois faire penfer : tropdAuteurs paralyfent lattention, & vous ne-fauriez croire combien ils nuifent ainfî au dé-veloppement des forces intellectuelles. A forerdéclaircir , de répéter & de fe dilater, ils nelaiifent rien à faire à lefprit du Le&eur. LaPréface vous dira Phiftoire du Livre, Dites-moi à votre loifir, sil eft des preu-ves rigoureufesy que la moelle épiniere neffipas Ujii prolongement ou une continuation dela fnbjlance médullaire du cerveau, comme leveulent quelques Anatomiftes î Je ne vous de-mande quun moS là-deifus. Vous devinez bienpourquoi je vous fais cette queftion. Je fais<|ue la moelle aiongée noffre point de fubfc iyHISTOIRE NATURELLE. Lètt. LUI 4S2 tance cendrée-, mais que la moelle épiniere enoffre une3 peu abondante à la vérité , & qui ,au lieu den occuper lextérieur, en occup*lintérieur. Recevez , Monfieur , la continuation desaffuranees des fentimens pleins deftime & dàtéfiadiement que vous à voué, &ea. ÉÉh 3 484 LETTRES SUR DlfERS SUJETS LETTRES A MONSIEUR DUHAMEL DU MONCEAU (i). LETTRE L I V. A Genthod le 2 dOtiobre 1779. 1 L y a peu de jours , Monlîsur mon refpec-table Confrère, que je méditois fur une quefctton bien téiiébreufe & fur laquelle vous aveztâché de répandre quelque lumière dans votreexcellente Phyfique des Arbres : je parle de cequi confKtue la puijfance vitale dans le Végétal,ou de cette puiflance qui opère lélévation desliqueurs. Ha les avoit bien prouvé que lesfeuilles font un des moyens dont la Naturefe fert pour imprimer le mouvement à la fève,& que la fuccion eft aifez proportionnelle aunombre & à la grandeur des feuilles. Maisles pleurs de la Vigne qui selevent avec tantde force lorfque la Vigne na point encore (0 De lAcadémie Royale des Sciences de] Paris} de laSociété Royale de Londres. TPHISTOIRE NATURELLE. Lett. LIV. 48 f de, feuilles, démontrent bien que ces organesne font que des puiifan
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