Revue de l'art chrétien . 328 3Rebuc De T^rt cl)rctteiu gance et dunité. Une impression étrange résultedes grandes baies hétéroclites qui percent lamasse des murs, et qui ont la forme ici, de rosesromanes, là de lancettes en tiers-point, ailleurs delarges baies en demi-lune dallure érieur du vaisseau, que lœil embrassedun regard, est non moins imposant par le con-traste des rudes piliers carrés en briques bico- lores et des arches puissantes sans moulures,avec le décor pictural très délicat des voûtes etde quelques larges bandeaux, décor tout péné-tré de symbolisme pieux. Lorigin


Revue de l'art chrétien . 328 3Rebuc De T^rt cl)rctteiu gance et dunité. Une impression étrange résultedes grandes baies hétéroclites qui percent lamasse des murs, et qui ont la forme ici, de rosesromanes, là de lancettes en tiers-point, ailleurs delarges baies en demi-lune dallure érieur du vaisseau, que lœil embrassedun regard, est non moins imposant par le con-traste des rudes piliers carrés en briques bico- lores et des arches puissantes sans moulures,avec le décor pictural très délicat des voûtes etde quelques larges bandeaux, décor tout péné-tré de symbolisme pieux. Loriginalité de lédifice résulte dabord dutalent primesautier des architectes, et à cet égardceux-ci méritent de grands éloges. Mais elletient encore et surtout, ce dont nous ne pouvons. Église Saint-Jacques à Bois-le-Duc. les louer, à lemploi de formules architecturalesexotiques, empruntées à lart latino-byzantin ethabilement combinées avec des éléments gothi-ques. Le dispositif dit central, avec coupole surcroisée grecque, couvrant un espace carré, se mo-tive ici, paraît-il, par la sujétion occasionnelle etimpérieuse dun emplacement donné. Les au-teurs, dans leur belle notice explicative, seflfor-cent de le justifier aussi par des raisons intrin- sèques,telles que le caractère dintimité recueillie,qui serait propre à cette forme de vaisseauet un meilleur placement des assistants (?). Ils font, à notre avis, trop bon marché des usa-ges traditionnels et plus ou moins liturgiquesqui, depuis bientôt deux mille ans font rejeterpar les Chrétiens dOccident les errementsgrecs ; à tel point quà lépoque romane lesbâtisseurs de lAquitaine ont fait des efforts hé- ^tiamts. 329 roïques, pour assouplir cette formule byzantine(essayée à Saint-Front de


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