Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . r effortpour désarmer les insurgés par une pro-clamation éloquente, où elle rai)j)elait àces malheureux égarés tout ce que la Ré-volution avait fait pour le peuple des cam-pagnes; elle renouvelait lassurance, tantde fois donnée, quon ne lu-ctendait leurenlever ni leurs croyances, ni les cérémo-nies de leur culte (23 mai). Le Conseil su-périeur de la Vendée répondit par un arrêtde proscription contre tous les fonctionnai-res républicains et leurs familles. Tout coqui, dans la Vendée, ne prêtait pas sermentde fidé
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . r effortpour désarmer les insurgés par une pro-clamation éloquente, où elle rai)j)elait àces malheureux égarés tout ce que la Ré-volution avait fait pour le peuple des cam-pagnes; elle renouvelait lassurance, tantde fois donnée, quon ne lu-ctendait leurenlever ni leurs croyances, ni les cérémo-nies de leur culte (23 mai). Le Conseil su-périeur de la Vendée répondit par un arrêtde proscription contre tous les fonctionnai-res républicains et leurs familles. Tout coqui, dans la Vendée, ne prêtait pas sermentde fidélité « au roi Louis XVII » (reniant 108 niSTOIRE DE FRANCE ilttonu nu Tempic). devait (trt> (Miii)ris() nv [<?\\l pas les armes « poura roli{^ion ot jiour le roi » devait être chary:ciliinpôls dans dos proportions croissantessur les suspects. Lo Conseil d( nullela vente des biens nationaux, iiidrdit lacélébration du culte protestant, et, suivantlexemple que Pitt navait pas craint dedonner, lit fabriquer de faux Certains chefs, tels que Gharette, allaientjusquà forcer les gens à marcher dansleurs rangs sous i)eine de mort. Saumur pris, au moment de sengagerdans de grandes opérations offensives, leschefs vendéens élurent un géné eurent lhabileté de choisir, non pas ungentilhomme, mais un paysan, Cathelineau,que les insurgés révéraient comme un et simple, il se laissa conduirepar ceux qui savaient la guerre mieux quelui. Leur plan lut daller attaquer Nantes, pour sassurer la communication avec lamer et avec IWngleterre, vX pour réveillerlinsurrection bretonne. Les chefs do la grande armée vendéennese concertèrent avec Charelte et ses gensdu Marais, qui avaient lhabitude de fairei)ande ù part. Charotto était rentré à Ma-cliecoul, oij les Nantais navaient pu semaintenir, et les Maraichins accueillirentavec jce la proposition daller à liront provision do sacs
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