Traité d'anatomie topographique avec applications a la chirurgie . iales du tarse. Elle envoie en efTet unprolongement entre le premier et le second cunéiforme, de là elle se porte entrele premier cunéiforme et le deuxième métatarsien, puis, se dirigeant en dehors,sinterpose entre le deuxième cunéiforme et le deuxième métatarsien, entrele troisième cunéiforme et le troisième métatarsien, et sengage entre le deuxièmeet le troisième métatarsien. Il existe une synoviale indépendante pour larticulation du cuboïde avec letroisième cunéiforme. Une synoviale spéciale est destinée à larticulation du p
Traité d'anatomie topographique avec applications a la chirurgie . iales du tarse. Elle envoie en efTet unprolongement entre le premier et le second cunéiforme, de là elle se porte entrele premier cunéiforme et le deuxième métatarsien, puis, se dirigeant en dehors,sinterpose entre le deuxième cunéiforme et le deuxième métatarsien, entrele troisième cunéiforme et le troisième métatarsien, et sengage entre le deuxièmeet le troisième métatarsien. Il existe une synoviale indépendante pour larticulation du cuboïde avec letroisième cunéiforme. Une synoviale spéciale est destinée à larticulation du premier métatarsienavec le premier cunéiforme. Il en est de même de larticulation du cuboïde avec 1078 ANATOMIE TOPOGRAPHIQUE. les quatrième et cinquième métatarsiens. Nous venons de voir que la synovialesituée entre les deuxième et troisième cunéiformes et les métatarsiens corres-pondants est une dépendance de la grande synoviale cunéo-scaphoï tarso-métalarsienne est donc composée de trois articulations. Fig. 270. — Synoviales du tarse et de rarticulation tarso-métatarsienne. indépendantes ; jajoute que la clinique permet souvent de suivre pas à pas ladescription qui précède. DES OUTbllLS. 1079 On comprend combion doit être rare lindication de prati(jnor lamputationde Lisfranc, au moins pour lésions spontanées, puiscpie la plus grande partie dela sj^noviale qui tapisse larticulation tarso-métatarsienne est un prolongementde la séreuse scaphoïdo-cunéenne. Aussi des amputations partielles du tarseune seule est-elle en réalité bonne, mais alors très bonne : cest lamputationsous-astragalienne, qui, dans la plupart des cas, doit être substituée à celles deChopart et de Lisfranc. Des orteils. Les orteils présentent avec les doigts la plus grande analogie, et jengagele lecteur à se reporter à la description de ces derniers pour la plupart desdétails; jemecontenteraidinsistericisur les différences qui
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