. Théâtre comique . dune guirlande Qui féduit lœil des le voir, sy mirer, déjà la foule c(î fe larrache : enfin, chacun voudroit la glace a bientôt ditTipé le preflige ;La bordure égayoit & le portrait afliige :Chacun , tel quil étoit, ne voulut plus sy Sapajou ne trouvant plus perfonne A qui préfenter le miroir,Ofe le confulter. ( Quel éroit fon efpoîr ? )Tous fes défauts le frappent, il fiilTonne, Et de colère tranfporté. 28 ESOPE ji LA FOIRE. En mille éclats brife la glace ,Qui, mille fois alors les lui retrace,£t venge ainfi la Vérité. A ir Publi
. Théâtre comique . dune guirlande Qui féduit lœil des le voir, sy mirer, déjà la foule c(î fe larrache : enfin, chacun voudroit la glace a bientôt ditTipé le preflige ;La bordure égayoit & le portrait afliige :Chacun , tel quil étoit, ne voulut plus sy Sapajou ne trouvant plus perfonne A qui préfenter le miroir,Ofe le confulter. ( Quel éroit fon efpoîr ? )Tous fes défauts le frappent, il fiilTonne, Et de colère tranfporté. 28 ESOPE ji LA FOIRE. En mille éclats brife la glace ,Qui, mille fois alors les lui retrace,£t venge ainfi la Vérité. A ir Public. Quel eft le finge de la Fable?Meflfieurs , ceft moi, fans vanité 5Je touche à linftant redoutable ; Car chacun de vous tient un éclat du miroir. Cachei-ie bien, Meilleurs, je tremble de my voir. FIN. LAMOUR FILIAL, o uLA JAMBE DE BOIS , OPÉRA EN UN ACTE. r •5^- mpwKtii^m*ax^ Par C. A. D E M o u s T I E R. La tendre fille est toujours bonne mè tendre fils est toujours bon é A PARIS, Chez les Citoyens DENNÉ et CHARON Passage de la rue Feydeau. Lan CINQUIEME DE LA RÉPUBLIQUE. FER S O N N A G E S. ARMAND, vieu5^ guerrier , père de Fé, vieux guerrier, père de Louise^FÉ, ta Scène eh S\ùsse, près de Nefeld* Le théâtre représente , dans le lointain , les montagnesde la Suisse ] plus près , des montagnes moins élevées, Adroite y fine petite cabane dent on voit Tintérieur \ au milieu,du théâtre ^ ^n arbre qui ombrage un banc et une tabUde ga^on^ L*AMOUR FILIAL SCENE PREMIERE. ARMAND, indormi sous larbre , FELIX. IF É L 1 dort encore. Que son sommeil est paisible ! Monpère , tu souris ! Peut-être tu songes à moi *, ou plutôttu médites quelque bonne action : ainsi Thonnête-hommejouit, même en songe, et du bien quil a fait, et du Il lobserve de plus près,bien quil veut faire. Comme la joie anime son frontserein ! commic le zéphir caresse ses cheveux blancs ! jevais les couronner de fleurs. En seve
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