. La Lecture. presque pareilles, qui laissent voir, dans la cla:vive du gaz, la netteté dun tapis, le miroitement du stucage,au delà desquelles on devine la spirale de lescalier montant v(le secret des existences. Il y a quelque chose dun peu inquiétadans la multitude de ces allées vides et claires que limmense viouvre toutes larges sur lobscurité des trottoirs. Elles sont si paisibles : elles nont pas lair de se creuser versgouffre des vies profondes. Elles se ressemblent : ot no tr;iliiss€rien des passions qui les traversent. Leur fascination sur Marcienne sexerce malgré lespèce degourdissem


. La Lecture. presque pareilles, qui laissent voir, dans la cla:vive du gaz, la netteté dun tapis, le miroitement du stucage,au delà desquelles on devine la spirale de lescalier montant v(le secret des existences. Il y a quelque chose dun peu inquiétadans la multitude de ces allées vides et claires que limmense viouvre toutes larges sur lobscurité des trottoirs. Elles sont si paisibles : elles nont pas lair de se creuser versgouffre des vies profondes. Elles se ressemblent : ot no tr;iliiss€rien des passions qui les traversent. Leur fascination sur Marcienne sexerce malgré lespèce degourdissement où elle essaie de sanéantir. Toutes ces portesToutes ces portes!... Que damants les ont franchies dans Tagoisse atroce dun déchirement tel (jue le sien!... Elle Elle ferme les yeux pour ne plus les voirLhorreur des séparations lui semble inscrite sur tous les seuils. (A suivre,) Daniel Lesueurj Le (jétant: F. JLVKN. Imp. <le VaugirarJ, Q. de Malherbe, Dir. iSi, r. de Vauiiiri. FERNAND MAKAIS Les journaux racontèrent, uu jourdavril 187::^, quon trouva, près deBercy, le corps dun capitaine du gé-nie, encore enfermé dans un appareilà plongeur, et depuis longtemps putréfié. Lerécit de cette découverte dun cadavre étaitmensonger ; mais ce qui est certain, cest «jucs dun, pendant le siège de Paris, juiya de sa vie lentreprisetenir à travers les lignes prussiennes donner à la i-apitalc i\osivelles de la France. e ne sais rien de plus touchant et mieux fait pour inspirermiration que ces obscurs dévouements de braves gens qui,férant le sacrifice dans lombre et le brouillard au dangerrieux, en pleine lumière, acceptent de traverser ainsi les lignesae armée, les eaux glacées dun fieuve, les dangers que mémocompatriotes peuvent leur faire courir, et, porteurs duneoie despoir pour um^ \ illc assiégée, riscjuent leur vie sans!as et meurent sans cri, dans un héroïsme obscur,e mimaginais, en lisant le récit apocryphe de la découverte


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