. Memoires de Condé : servant d'éclaircissement et de preuves à l'histoire de M. De Thou, contenant ce qui s'est passé de plus mémorable en Europe. Ouvrage enrichi d'un grand nombre de pièces curieuses, qui n'ont jamais paru, & de notes historiques, orné de portraits, vignettes & plans de batailles. Augm. d'un supplement ... ©rité deleurs .biens, ont eu mefme part en voftre bonne & fidèle volon-té , laquelle jeufle défiré demeurer auffi ferme comme me laf-fcurez, fans eftre retranchée, ou pour mieux dire, prothéfée ,par je ne fay comme je la doy nommer, ou Religion ou fuperfti-ti
. Memoires de Condé : servant d'éclaircissement et de preuves à l'histoire de M. De Thou, contenant ce qui s'est passé de plus mémorable en Europe. Ouvrage enrichi d'un grand nombre de pièces curieuses, qui n'ont jamais paru, & de notes historiques, orné de portraits, vignettes & plans de batailles. Augm. d'un supplement ... ©rité deleurs .biens, ont eu mefme part en voftre bonne & fidèle volon-té , laquelle jeufle défiré demeurer auffi ferme comme me laf-fcurez, fans eftre retranchée, ou pour mieux dire, prothéfée ,par je ne fay comme je la doy nommer, ou Religion ou fuperfti-tion: vous remerciant néantmoins des advertiffemens que medonnez, les prenans diverfement, comme neftans femblablcs,méfiant le Ciel avec la terre -, jentens Dieu &: les hommes. Etquant au premier point, fur la réformation que jay commencéà Pau 6c Lcfcar, jay délibéré continuer par la grâce de Dieu ,en toute ma fouveraineté de Bearn : je lay apprife par la Bibleque je lis , plus que les Dofteurs , au Livre des Rois à Ifracl,formant mon patron fur le Roy Jcftas ; afin quil ne me (oit re-proché, comme aux autres Rois d//>/?ë^/, qucjaye fcrvi à Dicu;mais que jay laifTè les hauts lieux. Quant à la ruine forgée parmes mauvais Confeillers, &: fous prétexte de Religion, je nay poiut Tom JT^ à Jeanne clAllrrct, fenunc dA7itovze^ Rjyy cL&Navarro. Née ^ /⢠iï^ Jiirvvù:r ià z8 nioric le <?⢠cZ-cJ^um jSy-z. i I i DE C O N D E. ^ci point efté tant délairtce de Dieu , ny damis, que je naye efleu i y^ji peiTonnes dignes auprès de moy, qui non feulement ont prétexte de Religion , mais le vray effet : car tel le chef, tels les mem-bres : & nay point entreprins de planter nouvelle Religion enmes Pays , finon y reftaurer les ruines de lancienne. Parquoy jemaiîeure de lheureux fuccès ; & voy bien , mon Coufin, quevous eftes mal informé, tant de la refponfe de mes Eftats,
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