Manuel de médecine opératoire . trémités ; r DES CORPS ÉTRANGERS DANS LA VESSIE. 593 lorsquil est pris par le milieu, il se plie en deux pour traverserle col de la vessie et de lurèthre. Quand on a affaire à des tiges inflexibles, mais fragiles, on aencore la ressource de les briser avec les instruments à litholritie,et de les extraire ensuite par fragments. Mais quand il sagit dun bout de sonde métallique ou de tigesde même nature, les instruments indiqués ne réussissent à lesextraire que par basard, en les saisissant par une de leurs extré-mités et dans le sens de leur longueur. On a imaginé
Manuel de médecine opératoire . trémités ; r DES CORPS ÉTRANGERS DANS LA VESSIE. 593 lorsquil est pris par le milieu, il se plie en deux pour traverserle col de la vessie et de lurèthre. Quand on a affaire à des tiges inflexibles, mais fragiles, on aencore la ressource de les briser avec les instruments à litholritie,et de les extraire ensuite par fragments. Mais quand il sagit dun bout de sonde métallique ou de tigesde même nature, les instruments indiqués ne réussissent à lesextraire que par basard, en les saisissant par une de leurs extré-mités et dans le sens de leur longueur. On a imaginé alors des ins-truments plus compliqués. Ainsi,pour extraire une épingle double,Mathieu porte dans la vessie un crochet renfermé dans une fortecanule métallique (fig. 675); lépingle embrassée avec le crochet,on lattire vers la canule, et, à laide dune armature à pignon, ony fait rentrer à la fois le crochet et lépingle que la traction forceà se dédoubler. Pour les bouts de sonde métalliques, on a ima-. FîG. 677. Instrument pour lextraction des sondes. giné àes redresseurs, ayant généralement la forme de brise-pierre,dont la branche mâle présente une large gouttière, et la branchefemelle est terminée par un crochet destiné à saisir le corps étran-ger et à lajuster dans la gouttière (fig. 676, 677). Toute autredescription serait inutile ; il faut avoir ces instruments dans la main,et se familiariser avec leur mécanisme avant de se hasarder à senservir. On a réussi quelquefois, on a échoué le plus souvent, etalors la taille est la dernière ressource. 2° Des calculs. — Lorsque les calculs sont petits, on peut en-core espérer den débarrasser la vessie sans avoir recours à lataille ou à la hthotritie proprement dite. Un premier moyen est la dilatation de lurèthre. Vers 1790,Pierre Pamard, linventeur de la pique pour fixer lœil, ayant renduquelques graviers, se convainquit quil avait la pierre, et tombadans une profonde tristes
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