La Terre-Sainte; voyage dans l'Arabie pétrée, la Judée, la Samarie, la Galilée et la Syrie . -stance, on comprend que les habitants du pays, dansleur admiration superstitieuse, attribuent à la puis-sance des liéuies la translation de ces blocs qui sem-blent défier les forces humaines. Lobélisque de la placede la Concorde.à Paris, qui a exigé le déploiement <\<toutes les ressources de la mécanique moderne pourêtre érigé sur sa base, es1 un médiocre monolithe à côtédes immenses pierres de Balbeck. Trois temples ont laissé «les ruines plus ou moinsbien conservées, mais toutes dune rare magn
La Terre-Sainte; voyage dans l'Arabie pétrée, la Judée, la Samarie, la Galilée et la Syrie . -stance, on comprend que les habitants du pays, dansleur admiration superstitieuse, attribuent à la puis-sance des liéuies la translation de ces blocs qui sem-blent défier les forces humaines. Lobélisque de la placede la Concorde.à Paris, qui a exigé le déploiement <\<toutes les ressources de la mécanique moderne pourêtre érigé sur sa base, es1 un médiocre monolithe à côtédes immenses pierres de Balbeck. Trois temples ont laissé «les ruines plus ou moinsbien conservées, mais toutes dune rare magnificencedarchitecture. Au lieu den faire une froide descrip-tion . nous placerons sous les yeux du Lecteur les lignespoétiques de M. de Lamartine. « Arrivé, dit-il, sur !«• sommel de la brèche [quimène sur la terrasse |. nos yeux ne savaient où se po-ser : cétaienl partout des portes de marbre dune hau-teur •! dune largeur prodigieuses; des fenêtres ou desniches bordées de sculptures admirables, des cintresrevêtus dornements exquis; des morceaux de corni-. DAMAS ET RA LBEGK. 503 .•lies, dentablements ou de chapiteaux, épais commela poussière sous nos pieds;des voûtes à caissons surnos têtes; toul mystère, confusion, désordre, chef-dœuvre de Lart, débris «lu temps, inexplicables mer-veilles autour de nous : à peine avions-nous jeté uncoup dœil dadmiration dun côté, quune merveillenouvelle nous attirait de Lautre. « Nous (lions séparés encore de La seconde scènedes ruines par des constructions intérieures qui nousdérobaient la vue «1rs temples. Nous nétions, selontoute apparence, que dans les Logements des prêtres,ou sur le terrain de quelques chapelles particulièresconsacrées à «les usages inconnus. Nous franchîmesces Constructions monumentales, beaucoup plus richesque les murs denceinte, et la seconde scène des minesfut sons nos yeux. Beaucoup plus large, beaucoup pluslongue, beaucoup plus décorée encore que
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