Traité des maladies de l'enfance . nque le fait de la diminution du calibre des vaisseaux et de la températurelocale constitue un symptôme important de la paralysie infantile. 11 nexiste pas, en général, de troubles des organes des sens et cest àtitre dexception que lon peut signaler les modifications de la voix chez lessujets dont le larynx est comprimé dans une forte inclinaison de la tête cldu cou, du strabisme, des troubles oculaires variés produits par le mêmemécanisme. En général, le torticolis qui ne provoque aucune souffrance,aucune douleur spéciale, réduit sa symptomatologie à détruir
Traité des maladies de l'enfance . nque le fait de la diminution du calibre des vaisseaux et de la températurelocale constitue un symptôme important de la paralysie infantile. 11 nexiste pas, en général, de troubles des organes des sens et cest àtitre dexception que lon peut signaler les modifications de la voix chez lessujets dont le larynx est comprimé dans une forte inclinaison de la tête cldu cou, du strabisme, des troubles oculaires variés produits par le mêmemécanisme. En général, le torticolis qui ne provoque aucune souffrance,aucune douleur spéciale, réduit sa symptomatologie à détruire lesthétique e!à modifier profondément lattitude. La tète inclinée, lépaule relevée du côtéde la lésion, la face déviée en sens inverse, le tronc incliné en avant et,latéralement par des courbures vertébrales, le sujet affecté de torticolis seprésente ainsi dans une attitude misérable; mais lexamen, en dépit de trou-bles trophiques de la face, bientôt constatés : œil plus petit, obliquité du. forlicolis TORTICOLIS. 69» sourcil, abaissement de la commissure labiale, nez et menton déviés ducôté malade, pommettes moins saillantes, lexamen clinique va bientôt nousprouver que la tète et le cou sont encore souples dans leurs mouvementsdesservis par des vertèbres non déformées et que ces mouvements sontseulement limites par le groupe musculaire rétracté. Le traitement vientenfin démontrer que, à part latrophie faciale et crânienne, toutes les défor-mations, môme lasymétrie thoracique (Mansell Moullin. Brit. med. Journal,25 février 1893), disparaissent le plus souvent. Diagnostic. — Les causes et les variétés du torticolis chronique éta-blissent son diagnostic. En recherchant avec soin quelle part peut revenirdans létiologie des déviations du cou aux nerfs périphériques, aux os dela colonne cervicale, aux muscles eux-mêmes ou aux parties molles, il sem-ble difficile de confondre le torticolis chronique vrai avec une
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