Oeuvres de Rousseau . gèns l Livre IL %i Je ne prends point pour vett»les noirs accès de trifteficDun loup-garou revêtuDes habits de la légère que le vent,Elle fuie dun faux fçavantLa fonibre mélancolie jEt fe fauve bien fouvencDans les bras de la foli^. La vertu du vieux Caton ,Chez les Romains tant prôné; jEtoit fouvent, nous dit-on ,De Falerne enluminé ces fages hagards ,Maigres, hideux 6c blafards,Sont fouillés de quelque opprobre àEt du premier des CéfarsLaflàllîn fut homme fobrc. Dieu bénifTe nos dévots :Leur ame eft vraiment jadis les grands pivotsDe l


Oeuvres de Rousseau . gèns l Livre IL %i Je ne prends point pour vett»les noirs accès de trifteficDun loup-garou revêtuDes habits de la légère que le vent,Elle fuie dun faux fçavantLa fonibre mélancolie jEt fe fauve bien fouvencDans les bras de la foli^. La vertu du vieux Caton ,Chez les Romains tant prôné; jEtoit fouvent, nous dit-on ,De Falerne enluminé ces fages hagards ,Maigres, hideux 6c blafards,Sont fouillés de quelque opprobre àEt du premier des CéfarsLaflàllîn fut homme fobrc. Dieu bénifTe nos dévots :Leur ame eft vraiment jadis les grands pivotsDe la ligue anti-royale ,Les Linceflres, les Aubris ,Qui contre les deux HenrisPrêchoient tant la populace Soccupoient peu des écritsDAuacréon ôc dHerace* Si Odes, Croî-moi, fais de leurs chanfonsTa plus importante étude jA leurs aimables leçonsConfacre ta folitude :Et par Sonning rappelleSnr ce rivage émailléOù Neuilly borde la Seine,Reviens au vindAuviléMêler les eaux dHippacrèns». Livre II, S^ O JO M XX T. 4 M, ROUILLÉ DU COUDRAT, Confeiller dEtat^ ci-devant DireBeuf^des Finances^ #Igne 8c noble héntiei* des pcemièrçs vertiîsQuon adora jadis fous lempire de Rhés :Vous qui daas le palais de laveugle PlutusOfâtes introduire Aflréé : Fils dun père fameux , qui même à nos frondeurs ,Par fa dextérité > fit refpeder fon zèlejle nouvel Atticus, fçut captiver leurs cœursEn demeurant fujet fidèle : HenoPxCez pour un tems aux travaux de Thémis ;Venez voir ces coteaux enrichis de verdure ,Et ces bois paternels, où lart humble ôc fournisLaifîe encor régner la nature. les Hyades, Vertumne Se lhumide OrionSur la terre embrafée ont verfé leurs largefTes 5Et Bacchus , échappé des fureurs du lion ,Songe à youç tenir fes promeiïes«r $4 O D E Sy O rivages chéris ! vallons aimés des cieux jDoù jamais napprocha la tri/lefTe importune j£t dont le pofTefleur tranquille ôc glorieuxNe rougit point de fa fortune î Trop heureux, qui d


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