La Lecture . ar aucune barrière. Un rassemblement se forma bien-tôt, de messieurs à cheval, décorés de lordre du pape, très iro-niques, mais sans paroles à ladresse du prisonnier, entrevu dansson wagon cellulaire, et qui ne perdait rien de ce qui se passaitau dehors. Lorsque le train arriva sur une voie latérale, Blanquidut descendre, passer devant la haie des curieux. Désormais, à chaque station, il y a des rassemblements ès Rennes, une troupe de paysans salue le passage du traindes cris de « Vive le roi ! » en agitant les chapeaux. Saint-Brieucest atteint, mais le voyage continue
La Lecture . ar aucune barrière. Un rassemblement se forma bien-tôt, de messieurs à cheval, décorés de lordre du pape, très iro-niques, mais sans paroles à ladresse du prisonnier, entrevu dansson wagon cellulaire, et qui ne perdait rien de ce qui se passaitau dehors. Lorsque le train arriva sur une voie latérale, Blanquidut descendre, passer devant la haie des curieux. Désormais, à chaque station, il y a des rassemblements ès Rennes, une troupe de paysans salue le passage du traindes cris de « Vive le roi ! » en agitant les chapeaux. Saint-Brieucest atteint, mais le voyage continue. Long voyage fatigant, avecles stations ordinaires aux approche des bourgs, aux carrefoursdes routes bretonnes par lesquelles sen vont les paysans condui-sant leurs bêtes, les paysannes, un grand panier à chaque Vieux, harassé, met la tête à la portière pendant les haltes,cherche les souffles du dehors, la tiédeur de lair dans lesdents- Gustave Geffroy.(La fin au prochain numcvo.). ^\^ W<m^^^ ^\^ ^SM wm. #^N CUMUL lemployé de ÈKE. — Boiijour, monsieur le Directeur,me voici enfin de retour et ma première visite est vous. LE DIRECTEUR. — Ail! ccst VOUS, uiousicur Je fonctionnaire! Avrai dire, je ne pensais plus que lon dût jamais vous revoir,depuis trois mois que vous êtes absent. lemployé de MINISTÈRE. — Trois mois, déjà? (A la rêpcxion.)Eh! ma foi!... Je suis parti le 15 juillet; cela fait trois pleins, même. Comme le temps passe! le directeur, stupéfait. —- Non, mais je vous admire! Ainsi,trois mois durant, sans autorisation, vous vous absentez de lamaison qui vous paye; et, le jour où vous vous décidez à repa-raître, voilà tout ce que vous trouvez à dire : « Comme letemps passe ! » lemployé de mixistére. — Nest-ce point votre avis? LE DIRECTEUR. — Moii avis? Moii avis est quon vit rarementaudace comparable à la vôtre. lemployé de ministère, incrédule. — Allons donc! * LE dire( TEUR.
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