. Vue philosophique de la gradation naturelle des formes de l'etre, ou Les essais de la nature qui apprend a faire l'homme. ence de fjns& confcquemment de mouvement progreflif & de vieextérieure. Je dis en apparence, car ils pourroientpolîéder ces avantages à un degré fi foible quil ne nousfiât pas fenfib^e, & néanmoins fi réel quil pût fe faireappercevoir en prenant une teinte plus forte. Ces Etres nous paroifTcnt placés bien bas dans lé-chelle. Ils en ont cependant beaucoup dautres, aadefibus deux. Les fels, les fouphres, les bitumes,les huiles font des degrés inférieurs aux métaux &anxpierr


. Vue philosophique de la gradation naturelle des formes de l'etre, ou Les essais de la nature qui apprend a faire l'homme. ence de fjns& confcquemment de mouvement progreflif & de vieextérieure. Je dis en apparence, car ils pourroientpolîéder ces avantages à un degré fi foible quil ne nousfiât pas fenfib^e, & néanmoins fi réel quil pût fe faireappercevoir en prenant une teinte plus forte. Ces Etres nous paroifTcnt placés bien bas dans lé-chelle. Ils en ont cependant beaucoup dautres, aadefibus deux. Les fels, les fouphres, les bitumes,les huiles font des degrés inférieurs aux métaux &anxpierres. Au deffous des huiles il y a les animalculesaériens, ignés^ aqueux, terreux^ fyfcêmes organi-ques les moms compofés que lon connoifie, & ré-putés pour cela les premières préparations de lefpritanimal. En contemplant lEtre dans les pierres, nous devonsdonc nous fouvenir que, pour atteindre ce degré, il apaffé par un nombre & une variété de transforma-tions qui excédent la force de limagination la plusvafte, & qui toutes préparoicnt de loin la forme C 3 58 CONSIDERATIONS SECONDE PARTIE. ; WlBUSiMJSZC CHAPITRE XXVII. De Piiitéricur des foffiks CGnfdérè comme un type deîorgantjliûon humaine, _I_^A ftrucStiire organique dés fc»^]cs ncft plus unproblème. Ceux dxrntre les Naturalises qui sobfti-nent, avec le vulgaire, à les rcgc:rder conime des corpsbruts, ne peuvent difconvenir pourtant que leur tis-fu intérieur ne ibit ccmporé de libres & de veines en-trelacée les unes dans les autres. Les minéraux, dit Mr. Wallerius (*)!> ^ont desfubltances qui croisent fans paroitrc avoir de vie, & quon remarque quaucun fuc vilîble circule ouIbit contenu dsns leurs fibres ou veines. Que font ces fibres & ces veines fenfibles dans untrès grand i ombre de tofiiles, (inon des organes ? Lor-^anifltion des os, desmufcles, des chairs, en un motde tout le folide animul eft-il ajatre chofe quun en-trelacement de fibres & de fibrilles qui l


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