Oeuvres . eviner. Mais , maint obftacle opiniâtre Texerce aujourdhui tout entier ;Ceft le noeud gordien quil te faut délier , Et ton mérite a trouvé Ton théâ France a déjà vu ton courage guerrier; A préfent, ceft une autre affaire ; 11 eft befoin dy marier Le courage du de fang froid, courage patient ;Bien différent de lautre & de beaucoup plus rareifeiant toujours un inconvénient Avec le fuccès quil prépare ; Content de Viiincre lentement. Dans Futile cherchant fa gloire,Ne voulant de hiurer pour prix de fâ vidoire ,Q-e le b jnheur public fondé foiidement,Voilà les t


Oeuvres . eviner. Mais , maint obftacle opiniâtre Texerce aujourdhui tout entier ;Ceft le noeud gordien quil te faut délier , Et ton mérite a trouvé Ton théâ France a déjà vu ton courage guerrier; A préfent, ceft une autre affaire ; 11 eft befoin dy marier Le courage du de fang froid, courage patient ;Bien différent de lautre & de beaucoup plus rareifeiant toujours un inconvénient Avec le fuccès quil prépare ; Content de Viiincre lentement. Dans Futile cherchant fa gloire,Ne voulant de hiurer pour prix de fâ vidoire ,Q-e le b jnheur public fondé foiidement,Voilà les du Sage , & ceft là lornementDont je te cruis reponflible à çavoir dans les comNats faire parler de foi ;Donner à tout un camp Se lexemple &. la loi, j 1 I V R E Vî« 525 Noailles, cefl bien fait ; il faut que Ton renom-me,Ceux qui de tout leur (àng, ofent fêrvir leur Roi ;Mais, nêtre quun Héros, bagatelle pour toi :Tu dois à la France un grand Otj Sii (EUVRES DE M. DE lA MoTTE, LE HAZARD MEDECIN» FABLE L iEsT un difcipledHypocrate;On conclut, ceft un aiïaflîn.£t mol, je parle ici, mais dun peu vieille datte ^ Dun aÏÏaflm ,par hazard mé guérit fon fujet, fans Grec & fans Latin ,Et la cure fût dé , au fait, Monfîeur le Conteur;Eh bien , au fait ; le voici cher Leâeur»Un Spadaffin devoit de largent à fon hôteQui fans aucun délai veut avoir cet argent ;Injure à qui na rien : auffi pour cette faute ,le Spadafîîn ne fût pas voilà dabord Tépée hauteQui dun coup décifif payant fon crcander. Le frappe à coté dune côte;Le croit mort, & senfuit : le blefTé de crier,On vient ; mais de cette avanture,Loin de fe plaindre , on vante le fer na fait que crever un abcès, Qui fe vuide par côté , lallaffin nefl pas loin ,Quon larrête & quon vous le traîneLan. là priion la plus prochaine. L I V R B VI. 5*5 Le fer encor fanglant étcfit un f


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