. Bulletin de la Société botanique de Genève. mécophilie, ilfait remarquer que dans le Cordia gerascanthus Jacq., arbre de trenteà quarante pieds, là où se fait la division des branches (3-5), il y aordinairement un sac habité par des fourmis très pernicieuses de latribu nommée Tachi par les Brésiliens. Selon lui, il ny aurait pasdautres espèces de Cordia de lAmazonie qui serait myrmécophile. Schimper, en 1883 (Bot. aus den Tropen, I, 53), signaleégalement les petites fourmis qui logent dans les cavités vésicUlairesdu Cordia nodosa Lamk. Pour Schumann (Einige neue Ameisen-pflanzen in
. Bulletin de la Société botanique de Genève. mécophilie, ilfait remarquer que dans le Cordia gerascanthus Jacq., arbre de trenteà quarante pieds, là où se fait la division des branches (3-5), il y aordinairement un sac habité par des fourmis très pernicieuses de latribu nommée Tachi par les Brésiliens. Selon lui, il ny aurait pasdautres espèces de Cordia de lAmazonie qui serait myrmécophile. Schimper, en 1883 (Bot. aus den Tropen, I, 53), signaleégalement les petites fourmis qui logent dans les cavités vésicUlairesdu Cordia nodosa Lamk. Pour Schumann (Einige neue Ameisen-pflanzen in (1888) 382), qui étudie surtout le genreDuroia (Duroia hirsuta) et qui complète son étude sur cette espècemyrmécophile par quelques considérations sur la cause des renfle-ments de la branche des Cordia (de la section Gerascanthus), croit R. CHODAT. LA VEGETATION DU PARAGUAY 173 pouvoir affirmer que ces renflements se forment spontanément etquils ne sont que secondairement occupés par des fourmis. Il croit. Fig. 313. — Cordia longituba Chod. et Visch. Rameau aux jeunes branches et jeunefeuillage poussant hors dun renflement myrmécophore qui portait précédemmentune inflorescence. Dessin de R. C. pouvoir aussi affirmer que si ces vésicules à fourmis sont communessur les échantillons du continent, elles manquent totalement auxformes de la même espèce qui habitent les Antilles (1. c. 390). 474 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE (48) Pour cet auteur, la cavité se formerait par destruction de lamoelle, dans la portion de tige considérée. Beccari (Malesia, II, 1884, 282) signale aussi des fourmilièresdans une espèce voisine du Cordia nodosa (Spruce) : « Si puo rite-nere percio che nella Cordia nodosa le cavità siano organi ospi-tatori perfetti del tutto ereditari, in cui le formiche non hannobisogno di rimuovere alcun tessuto per renderli abitabili, e neiquali nemmeno occorre che facciano unapertura per penetrarvi».Il
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