. De l'art des devises . LA vie çf la fanté ruïjfelent de mon corps ^Je fauve les vivans^je conferve les mort.:Et ma Vertu sétendjufques aux mon fang tous les maux font vaincue ç^ chajfezjyEt mes falutaires la guérifon des hlejje^ Xx 54^ CABINET SI le plus cloquent de TEglife Grecque à crûpouvoir comparer le faint lob , avec vneLyre: le ne dois pas craindre, que cette Devife,où la fainte Vierge eft comparée avec vne Or-gue , foit condamnée de peu de juftefle. Lhar-monie de rOrgue eft toute fainte : Elle n entrepoint dans les Mufîques profanes : Toutes Tesvoix font
. De l'art des devises . LA vie çf la fanté ruïjfelent de mon corps ^Je fauve les vivans^je conferve les mort.:Et ma Vertu sétendjufques aux mon fang tous les maux font vaincue ç^ chajfezjyEt mes falutaires la guérifon des hlejje^ Xx 54^ CABINET SI le plus cloquent de TEglife Grecque à crûpouvoir comparer le faint lob , avec vneLyre: le ne dois pas craindre, que cette Devife,où la fainte Vierge eft comparée avec vne Or-gue , foit condamnée de peu de juftefle. Lhar-monie de rOrgue eft toute fainte : Elle n entrepoint dans les Mufîques profanes : Toutes Tesvoix font voix de Cantiques : Et ce n eft quedans lesEglifes & parmy lesloiianges de Dieuqu elle eft entendue. Le trait principal de la convenance eft, quelOrgue ne parle quavec lefecours dVn foufÏÏeétranger qui la remplit : Et ce na efté auflî quede la plénitude du fàint Efprit, que la glorieufeVierge à parlé, & quelle a donné le Verbe Di-vin au Monde. DE DEVISES. H7. 1Epiis la Reyne des Cantiques,Aies hymnes èleveZj, mes concerts magnifiaques ySont faits pour rendre à Dieu lhonneur que je luy dois ;Ç:^aisje nay ny vertu ny force de rien dire^Si t EJprit fecret qui minfpire,Me me prejie dufien la parole çf la njoix. Xx ij 348 CABINET LE Tourne-fol ne peur fouffrir quon levoye fans le Soleil : il ne fe montre pasmefme fans luy en Deviie? &:pâr tout où il Cetrouve , Il à toufiours , ou quelque plainteamoureufe,ou quelque déclaration damour àluy faire. Il parle hardiment en cclle-cy 5 & leconvie à fe tourner vers luy ; &: à le mettre enla fîcuation la plus propre à recevoir à plombfa lumière $C fes influences. On ne peut exprimer par vne plus belle Figu-re, ny par vn mot plus court &c plus jufle , ledefir dvne AmCjqui demande que Dieu fe tour-nant vers elle, la tourne vers luy : quil la con-vertifTe en fe convertifTant : &: que léclairantdes efrufîons de fà face, il la difpofeà les rece-voir avec plénitude. Il f
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