Le théatre de Voltaire . nce ,Que lorgueil trop long-tems fonda fur lignorance, Z A M O R malheureux , que jaime à voir vos cœursEmbrafiër mes deilèins , &. fentir mes fureurs !Puifîions-nous de Gufman punir la barbarie !Que fon fang fatisfafle au fang de ma patrie lTrifte divinité des mortels offenfés ,Vengeance , arme nos mains , quil meure , & ce& allez ;Quil meure mais hélas ! plus malheureux que braves , f Nous parlons de punir , &. nous fommes efclaves ^De notre fort affreux le jong sappefantit ,^Ivarès difparajt ? Montèze nous trahit, A a % zfo A L Z I R E , Ce que jaime eft


Le théatre de Voltaire . nce ,Que lorgueil trop long-tems fonda fur lignorance, Z A M O R malheureux , que jaime à voir vos cœursEmbrafiër mes deilèins , &. fentir mes fureurs !Puifîions-nous de Gufman punir la barbarie !Que fon fang fatisfafle au fang de ma patrie lTrifte divinité des mortels offenfés ,Vengeance , arme nos mains , quil meure , & ce& allez ;Quil meure mais hélas ! plus malheureux que braves , f Nous parlons de punir , &. nous fommes efclaves ^De notre fort affreux le jong sappefantit ,^Ivarès difparajt ? Montèze nous trahit, A a % zfo A L Z I R E , Ce que jaime eft peut - être en des mains que jabhorre -,Je nai dautre douceur que dren douter encore*Mes amis , quels aecens remplirent ce féjour lCes flambeaux allumés ont redoublé le lairain tonnant de ce peuple barbare ;Quelle fête , ou quel crime eft-ce donc quil préparefVoyons fi de ces lieux on peut au moins fortir,§i je puis vous fauver, ou sil nous faut périr. Fin du fécond ACTE III. *gc: M. SCENE PREMIERE. A L Z I R E, ânes de mon amant , jai donc trahi ma foi {Cen eft fait , & Gufman règne à jamais fur moi lLOcéan , qui sélève entre nos hémifphères ,A donc mis entre nous dimpuiflantes barrières 5Je fais à lui , lautel a donc reçu nos vœux ,Et déjà nos fermens font écrits dans les cieux !| O toi qui me pourfuis , ombre chère 8c fanglante ;j A mes Cqus défolés , ombre à jamais préfente ,Cher amant, Q mes pleurs , mon trouble 7 mes rg|- mords ,Peuvent percer ta tombe , & paflèr chez les morts |Si le pouvoir dun Dieu fait furvivre à fa cendreCet efprit dun héros , ce coeur fidèle &: tendre 3Cette ame qui maima jufquau dernier foupir 3Pardonne à cet hymen où jai pu fallait mimmoler aux volontés dun père ,An bien de mes fujets , dont je me fens la mère yA tant de malheureux ? aux larmes, des vaincus a;Au foin de lunivers , héias ! où tu nes plus»Zamore , Iaifle en paix mon ame déchiréeSuivre


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