. Études de phonétique espagnole . Fig. 17. assez longue, et où les vibrations du larynx ne se ren-contrent quun instant au milieu du tracé. Elles dispa-raissent aussitôt pour recommencer seulement avec locclu-sion de la nasale. Cest une prononciation quon remarqueassez souvent, et qui est amenée par un son sourd con-tigu . Cet assourdissement de la voyelle est assez commun I. JossELYX, op. cit., p. 22. — 25 — dans les finales, on le verra aux figures 26, 27, 75. Dansle dernier exemple il est dû au fait quon relâche les cordesvocales avant que lexpulsion dair ne cesse. Il nest pasquestion de l
. Études de phonétique espagnole . Fig. 17. assez longue, et où les vibrations du larynx ne se ren-contrent quun instant au milieu du tracé. Elles dispa-raissent aussitôt pour recommencer seulement avec locclu-sion de la nasale. Cest une prononciation quon remarqueassez souvent, et qui est amenée par un son sourd con-tigu . Cet assourdissement de la voyelle est assez commun I. JossELYX, op. cit., p. 22. — 25 — dans les finales, on le verra aux figures 26, 27, 75. Dansle dernier exemple il est dû au fait quon relâche les cordesvocales avant que lexpulsion dair ne cesse. Il nest pasquestion de linfluence dun son contigu, car la voyelleest sonore au début. Jajoute un mot sur les manières dont débutent lesvoyelles. Dans aycr (fig. 136) ou adhésion (fig. 94), lair sorten vibrant dès le commencement. Dans einologict (fig. 41),le courant dair est assez faible, mais les cordes vocalesnentrent en vibration quaprès un temps assez considérable,ce qui produit une atfrication sensible. La troisième. (% :( l 0. A Fig. 18. manière se voit à la figure 18 (ba-Io) où il y a une brusqueexplosion assez marquée et sourde en grande (fig. 43) offre un autre exemple de cette mêmeprononciation, mais ici la voyelle est sonore. Le tracédeinperador (fig. 184) accuse un e pleinement explosif, lelevier sabaisse ensuite, comme pour une véritable occlu-sive. — le — Voyelles nasales. Outre les voyelles buccales, il existe en espagnol desvoyelles nasales bien définies. Pour les bien préciser il fau-dra des études spéciales dune étendue considérable, maislexistence de ces variétés nest pas douteuse. Je les étudie-rai au parlant de la nasalité . Pour le moment il suffira den constater la présence dansla prononciation espagnole. Entre les voyelles buccales et les consonnes nasales,quand celles-ci se prononcent, sintercale aussi une nuanceparticulière ; la voyelle perd une partie de sa pureté, etdevient nasalisée en partie. Ceci arrive avant
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