. Florence. Titien. Lu Flora. Offices. La perle la plus précieuse de lécrin du Palais Pitti est la \icrgt àla Chaise, qui appartient à la période romaine, pontificale, de Raphaë avec recueillement longuement, sans ]iarti pris démotionchrétienne. La préoccupation du surnaturel est ici comme atténuée déli-bérément. Est-ce une i\ladone, cette noble dame qui serre contre son cœur,dun geste si maternel et si simple, lEnfant presque chagrin, presqueboudeur (iiii porte vers vous un regiir».! ciiargé dinquiétude? La mère est 1.^.6 dune beauté patricienne, très calme, et les étof


. Florence. Titien. Lu Flora. Offices. La perle la plus précieuse de lécrin du Palais Pitti est la \icrgt àla Chaise, qui appartient à la période romaine, pontificale, de Raphaë avec recueillement longuement, sans ]iarti pris démotionchrétienne. La préoccupation du surnaturel est ici comme atténuée déli-bérément. Est-ce une i\ladone, cette noble dame qui serre contre son cœur,dun geste si maternel et si simple, lEnfant presque chagrin, presqueboudeur (iiii porte vers vous un regiir».! ciiargé dinquiétude? La mère est 1.^.6 dune beauté patricienne, très calme, et les étoffes soyeuses et multico-lores de son vêtement et de sa coifture lenvelojjpent dun mNstère deprincesse orientale. On sent alors, en effet, à bien des signes, que la peinture se désinté-resse de la pure édification religieuse, et, trop charmée par la magnifi-cence de la civilisation dont le Saint-Siège et le principat médicéen sont. Le Concert de Giorgione (Giorgio Barbarelli). Palais Pitti. le foyer, recherche leffet somptueux, le luxe ou la singularité de ladécoration, la splendeur de Tarchitecture. Parfois, comme dans laMadone de VImpatinata de Raphaël, au Pitti, elle appelle le visiteurpar un détail bien imprévu de la mise en scène (les carreaux dune fenêtrerevêtus de papier). Parfois aussi, comme dans le Corrège (le Repos enEgypte, à la Tribune), la séduction répandue sur la personne humaine,le don de la iiiorblde:^:iû [la iJiorbide^^a délie cartii, écrit Vasari),aimable qualité c[ui peut se fondre en mièvrerie, par la caresse mêmequelle offre aux yeux, véritable sensualité esthétique, très fine et trèsdouce, trouble la limpidité du sentiment pieux quannonçait le sujet TRÉSORS DART i37 abordé par lartiste. De plus en plus, celui-ci semble peindre pour lespalais plutôt que pour les vieilles églises. Lart sachemine vers les apo-théoses de la xMadone, telle que la Vierge de Foligno


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