. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. u contraire, ce nefl que dans lefpoir desbiens céiefles quils lui font fidèles, malgré les perfécu-tions des Babyloniens , des Syriens , des Romains , mal-gré leur difperfîon Se leur opprobre , malgré la haine detant de nations, ôc que lon ne doit point appeller char-nel un peuple entier qui efl le martyr de Dieu depuisprès de quarante fiècles. Que ce font les chrétiens qui ont attendu des bienscharnels , témoin prefque tous les premiers pères deréglife qui ont efpéré de vivre mille ans dans une nou-velle Jérufalem , au milieu de labonda


. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. u contraire, ce nefl que dans lefpoir desbiens céiefles quils lui font fidèles, malgré les perfécu-tions des Babyloniens , des Syriens , des Romains , mal-gré leur difperfîon Se leur opprobre , malgré la haine detant de nations, ôc que lon ne doit point appeller char-nel un peuple entier qui efl le martyr de Dieu depuisprès de quarante fiècles. Que ce font les chrétiens qui ont attendu des bienscharnels , témoin prefque tous les premiers pères deréglife qui ont efpéré de vivre mille ans dans une nou-velle Jérufalem , au milieu de labondance ôc de toutesles délices du corps. Quil eu imppiïible que les Juifs aient crucifié le vraimelïie, attendu que les prophètes difent expreffémentque le meffie viendra purger îfraël de tout péché, quilI ne laifiera pas une feule feuillure en Ifraël ^ que ce ferait! le plus horrible péché 8c la plus abominable fouillure ,ji ainfi que la contradiction la plus palpable , que Ï)IEU|1 envoyât fon meifie pour être crucifié.. J ^74 Sur les Juifs. § i Que les préceptes du décalogue étant parfaits , toutenouvelle miflion était entièrement inutile. Que la loi mofaïque na jamais eu aucun fens myilique. Que ce ferait tromper les hommes de leur dire deschertés que lon devrait entendre dans un fens diitérentde celui dans lequel elles ont été dites. Que les apôtres chrétiens nont jamais égalé les mira-cles de Moïfe. Que les évangéliftes & les apôtres nétaient point deshommes umples , puifque Luc était médecin , que Paulavait étudié fous Gamaliel, dont les Juifs ont confervéles écrits. ^ Qn il ny avait point du tout de (implicite & didiotifmeà fe faire apporter tout largent de leurs néophices ; quePaul, loin dêtre un homme fimple , ufa du plus grandartifice en venant facrifier dans le temple, Se en jurantdevant Feilus Agrippa quil navait rien fait contre la cir^concifion ôc contre la loi du jud;^ïfm,e. Quenfin les contradiftio


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