. Bulletin de la Société botanique de Genève. Botany; Botany. de. H. CIIODAT. ALPIN DK LA « LINN^A )) 203 li;il)itiiel. Nous avons dit que ia corolle n'est paspeiicliée; lesétaiiiines, qui laissent tomber leur pollen sur les poils collecteurs de la surface externe des stigmates, comme dans d'autres campanules, n'ont pas répaississement élargi de la base de leur filet, qui, en dôme, protège le nectar sécrété par le disque circulaire ; ici les étamines ont des filets à peu près égaux sur toute leur longueur; pendant Tanlhèse, leurs anthères déposent le pollen sur
. Bulletin de la Société botanique de Genève. Botany; Botany. de. H. CIIODAT. ALPIN DK LA « LINN^A )) 203 li;il)itiiel. Nous avons dit que ia corolle n'est paspeiicliée; lesétaiiiines, qui laissent tomber leur pollen sur les poils collecteurs de la surface externe des stigmates, comme dans d'autres campanules, n'ont pas répaississement élargi de la base de leur filet, qui, en dôme, protège le nectar sécrété par le disque circulaire ; ici les étamines ont des filets à peu près égaux sur toute leur longueur; pendant Tanlhèse, leurs anthères déposent le pollen sur les faces externes des trois stigmates qui bientôt commencent à diverger; le style est court; tout autour de sa base se trouve un large disque développé en cinq glandes que l'on voit très bien faisant saillie entre les lîlets des étamines qui, bientôt fanées, se recourbent par une nuta- lion de leur base et mettent le disque à nu. Mais déjà avant, le nectar est accessible aux Diptères qui visitent en si grand nombre ces fleurs, à l'exclusion presque complète des Hyméno|)tères, qu'on i)eut classer sans hésitation cette espèce parmi les fleurs à mouches. (Fig. 7). De nombreuses observations de ce [\pe ont été faites et quand même elles ne correspondent pas exacte- iiieid à celles qu'on pourrait faire dans la nature sauvage, elles n'en offrent pas un intérêt moindre,- car (^Kes montrent avec quelle précision, dans un genre aussi homogène et aussi natui'el que le genre 6'w/>?yw«î^to, certaines structures fonctionnent, même loin de leur patrie, comme fleur à mouches ou fleurs à Fig. VIII. MONTANA. Fniit!5 du SIEVKRSIA II. C, pliot. Au Mourin, comme dans le Valsorey, M. Lktellier eut l'occasion d'obsei'ver un curieux exemple d'héliotropisme des fruits. Au premiei* ahord, il ne semble pas qu'un héliotropisme des achaines puisse avoir une signifi
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