Traité d'hygiène . ne surveil-lance constante, nous préférons le dispositif si simple et si robuste 110 A. CALMETTE. — ÉPURATION DES EAUX DÉGOUT. des réservoirs à siphons de chasses intermittentes et automatiquesdes types Doulton-Geneste-Herscher ou Parenty, que nous avonsadoptés à notre station expérimentale de la Madeleine (fig. 32). Le fonctionnement de ces siphons est réglé de telle sorte quechaque réservoir de chasse met au moins dix minutes à se rempliret au plus cinquante secondes à évacuer son contenu sur la portionde lit bactérien quil doit desservir. Nous obtenons ainsi des alter-nan


Traité d'hygiène . ne surveil-lance constante, nous préférons le dispositif si simple et si robuste 110 A. CALMETTE. — ÉPURATION DES EAUX DÉGOUT. des réservoirs à siphons de chasses intermittentes et automatiquesdes types Doulton-Geneste-Herscher ou Parenty, que nous avonsadoptés à notre station expérimentale de la Madeleine (fig. 32). Le fonctionnement de ces siphons est réglé de telle sorte quechaque réservoir de chasse met au moins dix minutes à se rempliret au plus cinquante secondes à évacuer son contenu sur la portionde lit bactérien quil doit desservir. Nous obtenons ainsi des alter-nances parfaitement régulières de mouillage et daération des maté-riaux du lit, et lexpérience nous a démontré quil fallait donner auxpériodes daération une durée minima dix fois plus longue quauxpériodes de mouillage. Leau trouve alors le temps de sinfiltrer enentraînant avec elle une grande quantité dair indispensable à laccom-plissement des fonctions des microbes nitriflcateurs. i,?S. .. ?•..„- - * ? • • Scories - - - . ?.•.;•* Fig. 32. — Siphon de chasses automatiques, type Doulton, Geneste et Herscher- Le siphon construit par Geneste-Herscher sur les indications deParenty est à deux branches dégale longueur, dont lune plongedans le réservoir de chasse et lautre dans un seau actionné par uncontrepoids. Dès que la hauteur deau dans le réservoir crée unepression, si légère fut-elle, sur le niveau du liquide contenu dans leseau, celui-ci sabaisse automatiquement et se relève ensuite souslaction de son contrepoids lorsque le volume de liquide pour lequelcelui-ci est réglé sest écoulé. Le seau restant plein deau, le siphonse maintient constamment amorcé (fig. 33). Dans notre station de la Madeleine, chaque réservoir de chassemuni de son siphon déverse son contenu dans une nochère qui sert denourrice et alimente des tubes pulvérisateurs à jets multiples, paral-lèlement disposés à la surface des lits bactérien


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