. Gazette des beaux-arts . ger- 1. Mais il est impossible daccepter létrange hypothèse de M. Thausing, qui veutvoir dans cette figure un portrait de Hans Frey, beau-père de Diirer. 2. Malheureusement, par une erreur de lhéliograveur, la figure de notre fac-similé est tournée dans un sens opposé à celui de loriginal. Les rehauts blanes nontpu être rendus. 3. Ce tableau se trouvait primitivement dans la galerie de Schleisheim, doîi ilpassa au château de Nuremberg, entièrement caché sous dépaisses couches de pous-sière. On le considérait comme tout à fait perdu. Le professeur Bergau, de Nuremberg
. Gazette des beaux-arts . ger- 1. Mais il est impossible daccepter létrange hypothèse de M. Thausing, qui veutvoir dans cette figure un portrait de Hans Frey, beau-père de Diirer. 2. Malheureusement, par une erreur de lhéliograveur, la figure de notre fac-similé est tournée dans un sens opposé à celui de loriginal. Les rehauts blanes nontpu être rendus. 3. Ce tableau se trouvait primitivement dans la galerie de Schleisheim, doîi ilpassa au château de Nuremberg, entièrement caché sous dépaisses couches de pous-sière. On le considérait comme tout à fait perdu. Le professeur Bergau, de Nuremberg,en jugea autrement, et, grâce à ses efforts, le tableau fut transporté lan dernier danslatelier de réparation de la Pinacothèque de Munich. Il en est revenu en parfait état :un simple nettoyage a rendu cette belle œuvre aux admirateurs de Diirer. 4. V. Prof. R. Bergau. Studien zur Kunslgeschichle Nurnhergs ; ein ivenigbeaclitetes Gemàlde von A. Ddrer dans le Korrespondent von und fur (CollecUon Mitchell, à Londres). XVI. — 2 pÉnioDE. 218 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. manisé nous montre comment Durer concevait la mythologie sous les yeux ni les monuments de lancienne Grèce que les ré-fugiés de Byzance avaient apportés en Italie, ni les trésors exhumés parles Médicis et les autres amis de lart, ni les œuvres inspirées par cesmerveilles, Diirer traitait la légende païenne avec une excessive indé-pendance. Les humanistes allemands qui avaient franchi les Alpes rap-portaient de la terre classique le goût de lantiquité, mais ils ne pou-vaient transporter à Nuremberg des modèles plastiques qui pénétrassentdirectement les artistes dun sentiment vrai de lart antique. Tout auplus introduisaient-ils dans lAllemagne du moyen âge quelques spéci-mens, quelques copies plus ou moins fidèles des œuvres de la Renais-sance italienne. Les rapports commerciaux, tout actifs quils fussentdéjà, ne pouvaient seconder que f
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