. Gazette des beaux-arts . r ses dires par des documents de source française ! Malheu-reusement ces informations font défaut. Lauteur de la Renaissancedes arts à la cour de France na rien trouvé de significatif dans lesarchives quil a fait dépouiller. Il faut donc, non pas accepter, mais enre-gistrer le récit de Vasari. André est accueilli par le roi con molta amore-volezza : dès le premier jour, il reçoit de fortes sommes et de richesvêtements. Heureux davoir échangé la mesquinerie de la vie florentinecontre les douceurs dune existence dorée, il se met gaiement au travail. André del Sarte aur
. Gazette des beaux-arts . r ses dires par des documents de source française ! Malheu-reusement ces informations font défaut. Lauteur de la Renaissancedes arts à la cour de France na rien trouvé de significatif dans lesarchives quil a fait dépouiller. Il faut donc, non pas accepter, mais enre-gistrer le récit de Vasari. André est accueilli par le roi con molta amore-volezza : dès le premier jour, il reçoit de fortes sommes et de richesvêtements. Heureux davoir échangé la mesquinerie de la vie florentinecontre les douceurs dune existence dorée, il se met gaiement au travail. André del Sarte aurait commencé par le portrait dun des fils du roi naturale il Dalfino figliuolo del re nato dipochi mesi et cosiin fascié. Cette phrase a provoqué des commentaires, elle a soulevé desétonnements inexplicables. On sest demandé de quel fils de François lVasari a voulu parler. La réponse semble facile. Lenfant royal, dontAndré del Sarte fait le portrait en juin 1518 nest nullement Henri II,. DISPUTE DE LA TRINITE, PAR ANDRE DEL SARTE. (Palais Pitli, à Florence.) /|6 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. comme la cru Biadi : cest François, dauphin de Viennois et bientôt ducde Bretagne. Né le dernier jour de février, il était véritablement dans leslanges, ainsi que lécrit Vasari, fort bien informé cette fois. La naissancedu dauphin avait été saluée par les poètes : « Tu luyras, lui disaitJehan Marot, Plus cler quHector, Scipion, no Titus. » Mais la prophétie ne se réalisa pas. Le fils aîné de François Imourut tragiquement en 1536, et les héros dont il devait obscurcir lagloire ont gardé leur rayon intact. 11 eut, sans trop sen douter, lhon-neur dêtre peint par André del Sarte. Le roi, à qui cet enfant étaitcher, fut charmé de lœuvre du Florentin et lui fit donner trois centsécus dor. On sait que ce portrait est perdu. Nous crojons que sil exis-tait encore dans une galerie publique il serait aisément reconnu. On nese méprend pa
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