. Revue de l'art chrétien . i la supportaient,pour soulager les membres souffrants de JÉSUS-Christ. Quant à la rue Condé,percée en 1721, elle rap-pelait un autre grand souvenir, celui de ladmi-nistration de la province par les princes deCondé, gouverneurs héréditaires du Ier duché deFrance de 1630 à 1789. Leur rôle navait été nisans honneur ni sans profit pour la Bourgogne,et les Condé étaient fiers de présider à cette libreadministration de la province qui se gouvernaitelle-même par ses États-Généraux avec une Mélanges. 113 financière, une liberté tout court, qui devait dis-paraître sans reto
. Revue de l'art chrétien . i la supportaient,pour soulager les membres souffrants de JÉSUS-Christ. Quant à la rue Condé,percée en 1721, elle rap-pelait un autre grand souvenir, celui de ladmi-nistration de la province par les princes deCondé, gouverneurs héréditaires du Ier duché deFrance de 1630 à 1789. Leur rôle navait été nisans honneur ni sans profit pour la Bourgogne,et les Condé étaient fiers de présider à cette libreadministration de la province qui se gouvernaitelle-même par ses États-Généraux avec une Mélanges. 113 financière, une liberté tout court, qui devait dis-paraître sans retour en 1789. Le carrefour du Miroir est aujourdhui fortmodernisé et élargi ; les tramways électriquesqui sy croisent à grand bruit, ont accroché aux maisons les consoles du système Trolley, ettendu au-dessus des voies le réseau de leurs , à lentrée de la rue mai-sons en pans de bois, posés sur de robustesconsoles de pierre, profilent encore sur le ciel ? -> ?. La Maison da Miroir à Dijon. (Restitution de M. Ch. Suisse, architecte.) leurs trois pignons aigus qui ont vu lentréetriomphale du Téméraire en 1474, et, lancienhôtel des Millière, une famille éteinte du Parle-ment de Bourgogne, accroche toujours à langlele gros cylindre à deux étages de sa tourelle, un morceau de la toute dernière Renaissance, cellequi finit avec la minorité de Louis XIII. En face, un grand logis moderne est cetteancienne maison du Miroir qui a donné son nomau carrefour. Sur la foi dune tradition très H4 3&ctntr lie V&xt chrétien. vague, on a longtemps répété à Dijon, que cenom lui venait de labbaye cistercienne duMiroir, en Bresse, dont elle aurait été la maisonde ville. Les recherches de M. Joseph Garnier,archiviste de la Côte dOr, ont démontré quilnen était rien. Daprès les statuts cisterciens, la célèbrecharte dite de Charité, promulguée en 1119,et la plus ancienne des constitutions qui ré-gissent aujourdhui
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