Éléments d'archéologie chrétienne . t ausside cette manière quil est figuré dans les sculptures de laporte de Ste-Sabine à Rome (V*^ siècle) (4). On le voit,jusquà une époque avancée on ne fit quà grandpeine desimages réelles du crucifiement. Il semble que ces images ontparu dabord dans les miniatures des manuscrits, puis dansles monuments privés, avant de passer sur les monumentspublics. I. Il sera désoiniais possible de voir et de mieux étudier cette peinture, la partiedu cinutière dt- Piélextat où elle se trouve nétant plus inaccetsible comme jelavais déploré dans la première édition de ces
Éléments d'archéologie chrétienne . t ausside cette manière quil est figuré dans les sculptures de laporte de Ste-Sabine à Rome (V*^ siècle) (4). On le voit,jusquà une époque avancée on ne fit quà grandpeine desimages réelles du crucifiement. Il semble que ces images ontparu dabord dans les miniatures des manuscrits, puis dansles monuments privés, avant de passer sur les monumentspublics. I. Il sera désoiniais possible de voir et de mieux étudier cette peinture, la partiedu cinutière dt- Piélextat où elle se trouve nétant plus inaccetsible comme jelavais déploré dans la première édition de ces Eléments. 2. Infr., p. 338. 3. Supra., p. 38. 4. Cf. Éléments, t. m, p. 191. 322 ÉLÉMENTS darchéologie CHRÉTIENNE. Le seul crucifix trouvé dans les catacombes est celuide St-Valentin. Cette peinture remonte certainenient auVII^ siècle. Bosio (i) a pu la voir et la copier. Daprès sondessin, le Christ était vêtu dune robe longue, et avait lespieds et les mains fixés par quatre clous. Ce nombre est en. effet le plus conforme à la tradition. Grégoire de Tourslaffirme expressément : « Clavorum ergo dominicorumgratia quod quatuor fuerint haec est ratio : duo sunt affixi iapalmis, et duo in plantis » (2). Une peinture de la crypte des 1. Rom. sott., 1. III, c. 65. — Cf. Marucchi, La scrlpta sepolcrale di S. Valentiiio,Roma, 1878. 2. Degloria martymm, I. I, c. 6 [P. L., t. LXXl, col. 710). LES imagp:s de la t. ste vierge. 323 Sts-Jeaii et Paul est analogue à celle de St-Valentin. La re-présentation moderne du crucifix, avec les trois clous, ne sestintroduite que vers le XIII^ siècle. On a alors commencé àreprésenter Notre Sei<^neur mort, puis on a remplacé la robelongue par le i perizoma », enfin on a attaché les pieds parun seul clou, afin de donner au corps un mouvement plusartistique, une attitude plus propre à toucher les fidèles (). ^11. Les images de la T. Ste Vierge. La T. Ste Vierge a été représentée dans les Cataco
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