Gazette des beaux-arts . arvenue à donner une habileté de mainque les âges postérieurs, en amenant des progrès dune autre nature,ne dépasseront pas. Il est cependant un point où elle semble se défierde ses forces et navoir encore quune expérience technique fort impar-faite. Cette orfèvrerie connaît déjà la soudure, dont nous avons desexemples en Egypte à des époques beaucoup plus reculées. Elle yemploie déjà le borax, que les Grecs appelèrent plus tard i?^mY,61\ le nombre des objets dor qui offrent des soudures est très restreintdans les trouvailles de Mycènes, même parmi ceux qui ont
Gazette des beaux-arts . arvenue à donner une habileté de mainque les âges postérieurs, en amenant des progrès dune autre nature,ne dépasseront pas. Il est cependant un point où elle semble se défierde ses forces et navoir encore quune expérience technique fort impar-faite. Cette orfèvrerie connaît déjà la soudure, dont nous avons desexemples en Egypte à des époques beaucoup plus reculées. Elle yemploie déjà le borax, que les Grecs appelèrent plus tard i?^mY,61\ le nombre des objets dor qui offrent des soudures est très restreintdans les trouvailles de Mycènes, même parmi ceux qui ont le plus mani-festement lempreinte de la main-dœuvre orientale. Lapplication de ceprocédé y est toujours extrêmement timide; on sent que louvrier a LES ANTIQUITÉS DE MYCÈNES. 323 craint de ny pas réussir. Le plus habitaeilement les diverses pièces dontse composent les vases dor, au lieu dêtre soudées, sont assemblées sim-plement au moyen de clous ou de rivets. Cette méthode, grossière et. CARCHESION D OR. primitive, est celle que lantique métallurgie de lAsie, celle que les Grecset les Étrusques employèrent exclusivement pour le travail du bronzejusquà la fin du vu siècle avant lère chrétienne, car lart de souder
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