. Dictionnaire d'horticulture illustré / par D. Bois préface de Maxime Cornu avec la collaboration de E. André ... [et al.]. . Fig. il. â Dermanyssus gallin^e. (Gamasidse.) Eemelle, face ventrale. Les moeurs des Acariens sont encore assez mal connues pour qu'il soit difficile d'appré- cier exactement le dommage que les espèces phytophages peuvent causer aux plantes sur lesquelles elles vivent. C'est généralement par les piqûres qu'ils font aux feuilles et aux bour- geons et dans lesquelles ils déversent une salive irritante, que ces animaux nuisent à la végéta- tion, en amenant la


. Dictionnaire d'horticulture illustré / par D. Bois préface de Maxime Cornu avec la collaboration de E. André ... [et al.]. . Fig. il. â Dermanyssus gallin^e. (Gamasidse.) Eemelle, face ventrale. Les moeurs des Acariens sont encore assez mal connues pour qu'il soit difficile d'appré- cier exactement le dommage que les espèces phytophages peuvent causer aux plantes sur lesquelles elles vivent. C'est généralement par les piqûres qu'ils font aux feuilles et aux bour- geons et dans lesquelles ils déversent une salive irritante, que ces animaux nuisent à la végéta- tion, en amenant la déformation, l'étiolement et la chute prématurée des feuilles, l'atrophie plus ou moins complète des bourgeons. Tel est le cas notamment pour ies acariens du genre Tétrany- que (Tetranychus) et de la famille des Trombi- didÅ, qui produisent l'altération désignée sous le nom de Grise ou de Roussûre sur les feuilles de la vigne et d'autres plantes. Les Galles acariennes ou Acarocêcidies. que l'on a longtemps décrites sous les noms d'-EtoV neum, Phyllerium, etc., comme des champignons parasites, sont produites par des Acariens d'un autre groupe, les PhytoptidÅ. Ces déformations des feuilles et des bourgeons dans lesquelles l'animal trouve, à la fois, nourriture et loge- ment pour lui et sa progéniture, sont considé- rées par beaucoup d'horticulteurs comme ne produisant qu'un tort insignifiant au végétal attaqué. Si cette manière de voir est fondée lors- qu'il s'agit des feuilles, il ne peut en être tout- à -fait de même lorsqu'il s'agit des bourgeons flo- raux dont ces déformations parasitaires arrêtent plus ou moins complètement le développement. Il ne faut pas oublier d'ailleurs qu'un parasite, habituellement peu répandu, peut, sous l'in- fluence de certaines circonstances, pulluler dans des proportions menaçantes. C'est ainsi qu'en 1886 le Phytoptus vitis, cause d


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