Cologne . eau de riches Romains le plus impor-tant et le mieux conservé quon ait mis à jour au nord des Alpes. Les cippes funéraires et les tombes de légionnaires quon a découvertesen grand nombre à Cologne sont de simples contrefaçons de lart romainqui témoignent de peu dinvention et sont dun travail assez grossier. Enrevanche limitation de lart italien apparaît beaucoup moins servile dansles objets dart industriel. La verrerie et la céramique semblent en par-ticulier avoir atteint dès cette époque un très haut degré de fabriques de terres cuites sétaient installées en grand no
Cologne . eau de riches Romains le plus impor-tant et le mieux conservé quon ait mis à jour au nord des Alpes. Les cippes funéraires et les tombes de légionnaires quon a découvertesen grand nombre à Cologne sont de simples contrefaçons de lart romainqui témoignent de peu dinvention et sont dun travail assez grossier. Enrevanche limitation de lart italien apparaît beaucoup moins servile dansles objets dart industriel. La verrerie et la céramique semblent en par-ticulier avoir atteint dès cette époque un très haut degré de fabriques de terres cuites sétaient installées en grand nombre dansles faubourgs. Le Musée Wallraf-Richartz et nombre de collectionsparticulières possèdent dintéressants spécimens de verres filigranes ouréticulés et de poteries avec une couverte dun noir lustré sur laquellesont réservés des ornements en blanc. Tout cet art provincial si vivacequi sétait greffé sur la civilisation romaine fut anéanti dun coup par lesinvasions Stèle funéraire dun soldat romain (Musée Wallraf-Richartz CHAPITRE II COLOGN1-: AU MOYEN AGE Les patrons de la cité: Saint i réréon, Sainte l rsuleet les Rois Mages. -Cologne devientune des villes saintes du moyen âge. — Luttes des bourgeois contre les archevêques et des corporations cojitre les patriciens. - Prospéi iti économiqui et splen-deur il< Cologne au \\ siècle. A partir de la fin du IV siècle, Cologne cesse dêtre une ville romainepour devenir la capitale des Francs Ripuuires. La domination des Francs, aussi grands destructeurs que médiocresbâtisseurs, a laissé si peu de traces quon na même pas pu retrouverlemplacement de leurs nécropoles. A défaut de monuments figurés, noussommes obligés davoir recours à YHistoria Francorum de lévêque ( iré-goire de Tours et aux traditions légendaires rapportées par les hagiogra plies. Cest à cette époque que se forme la légende des deux célèbres patronsde la ville de Cologne: le chevaleresque S
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