. Les vacances . nous nousétouffons, nous ne serons plus bon à rien. Noubliepas que nous avons nos cabanes à aurons fini les nôtres avant que ce petit van-tard de Jacques ait pu seulement commencer lasienne. JEAN. Hé, hé! Je ne dis pas cela, moi. Jacques est fort;il est très vif et intelligent ; il est résolu, et, quandil veut, il veut ferme. LÉON. Laisse donc! ne vas-tu pas croire quil saurafaire une maison à lui tout seul, aidé seulement parSophie et Marguerite? JEAN. Je nen sais rien ; nous verrons. LÉON. Cest tout vu davance, mon cher. 11 fera choublanc. JEAN. Ou chou pommé.


. Les vacances . nous nousétouffons, nous ne serons plus bon à rien. Noubliepas que nous avons nos cabanes à aurons fini les nôtres avant que ce petit van-tard de Jacques ait pu seulement commencer lasienne. JEAN. Hé, hé! Je ne dis pas cela, moi. Jacques est fort;il est très vif et intelligent ; il est résolu, et, quandil veut, il veut ferme. LÉON. Laisse donc! ne vas-tu pas croire quil saurafaire une maison à lui tout seul, aidé seulement parSophie et Marguerite? JEAN. Je nen sais rien ; nous verrons. LÉON. Cest tout vu davance, mon cher. 11 fera choublanc. JEAN. Ou chou pommé. Tu verras, tu verras. LÉOiN. Ce que tu dis là est dune niaiserie pommée. LES VACANCES 19 Ha! ha! ha! Un petit gamin de sept ans architecte,maçon. JEAN. Cest bon! tu riras après; en attendant, vienschercher nos cousines; il va être huit heures. » Ils coururent à la maison, allèrent frapper à laporte de leurs cousines, qui les attendaient et quileur ouvrirent avec empressement. Ils se demau-. u Donne du lait tout ciiauu a ces messieurs. » (P. 17.) dèrent réciproquement des nouvelles de leur nuit,et descendirent pour courir à leur jardin et com-mencer leur cabane. En approchant, ils furent sur-pris dentendre frapper comme si on clouait desplanches. CAMILLE. Qui est-ce qui peut cogner dans notre jardin? MADELELNE. Cest sans doute dans le bois. 20 LES VACANCES CAMILLE. Mais non; les coups semblent venir du jardin. LÉON. Ah! voici Marguerite; elle nous dira ce quecest. » Au même instant, Marguerite cria très haut :<f Léon, Jean, bonjour; Sophie et Jacques sontavec moi. — Ne crie donc pas si fort, dit Jean en sou-riant, nous ne sommes pas sourds. » Marguerite courut à eux, les arrêta pour lesembrasser tous, puis ils prirent le chemin quimenait au jardin, en tournant un peu court dansle bois. Quelle ne fut pas leur surprise en voyant Jac-ques, le pauvre petit Jacques, armé dun lourdmaillet et clouant des planches aux piquets quiformaient les qu


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