. Gazette des beaux-arts . aïlsaffermit et saffirma même dune manièreéclatante par linauguration officielle du Mu-sée de Boulaq, par la splendide Expositionégyptienne de Paris en 1867 , et par les fii-cilités qui furent données en 1869 aux sa-vants et aux artistes les plus célèbres delEurope, pour visiter les monuments delEgypte au moment de linauguration ducanal de Suez. Mais bientôt le contre-coup de la guerre franco-allemandese fit sentir en Orient et atteignit personnellement Mariette ; son champdaction se limita et il se voua plus spécialement à létude et à la publi-cation des grands monu


. Gazette des beaux-arts . aïlsaffermit et saffirma même dune manièreéclatante par linauguration officielle du Mu-sée de Boulaq, par la splendide Expositionégyptienne de Paris en 1867 , et par les fii-cilités qui furent données en 1869 aux sa-vants et aux artistes les plus célèbres delEurope, pour visiter les monuments delEgypte au moment de linauguration ducanal de Suez. Mais bientôt le contre-coup de la guerre franco-allemandese fit sentir en Orient et atteignit personnellement Mariette ; son champdaction se limita et il se voua plus spécialement à létude et à la publi-cation des grands monuments quil avait exhumés à Abydos, à Dendérah,à Thèbes et ailleurs, publications que protégeait le gouvernement égyp-tien. Cependant, les embarras financiers du pays ne tardèrent pas à res-treindre les moyens dagir dont Mariette disposait encore, et sa santéatteinte, dès 1860, par les fatigues excessives de ses premières cam-pagnes, déclina rapidement vers 1873. De grands chagrins laccablèrent. LA DAME NEFERT Du groupe do Meydoum. 1. Voy. la Gft;re<(e de juin, juillet, août 1867 : LEgypte à lExposition univer-selle, par F. Lenormant. XXIV. — 2^ PICRIODK. 33 258 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. en foule et minèrent ses forces : la tristesse, lisolement, envahirentpeu à peu cette vie naguère si pleine de gaieté et dactivité. Il travail-lait toujours et ne se plaignait jamais de ses continuelles souffrances mo-rales et physiques; mais son regard, pour qui savait y lire, trahissaitsouvent le désespoir intérieur. Cest le 2 juillet de cette année 1873 quelAcadémie des Inscriptions lui décerna le grand prix biennal de20,000 francs, qui alla sengloutir tout entier dans la publication duTemple de Dendérah. En 1877, un violent accès de ce mal mystérieux quon nomme le dia-bète, manqua de lemporter; on le jugea perdu, et depuis ce moment sesforces ne cessèrent de décliner. Lannée suivante le vit presque défaillant,mais luttant pour soutenir le


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